Dans les villages proches du front, les habitants continuent de subir la guerre. Les bombardements blessent et n’empêchent pas les maladies du quotidien de sévir. Beaucoup de médecins ont fui. Certains sont restés. Comme à Siversk, 12.000 âmes avant la guerre, à 15km des positions russes, dans la région de Donetsk. Là-bas, une femme, médecin généraliste de 68 ans qui aurait dû prendre sa retraite il y a bien longtemps, continue d’exercer au péril de sa vie. Pour ses patients, elle est la “bonne fée” de Siversk.