A l’occasion d’un entretien pour Le Parisien, Jean-Pascal Zadi a avoué avoir réalisé une petite modification au niveau de ses dents.
Il est à l’affiche de la série En place, diffusée sur Netflix.Jean-Pascal Zadi s’est confié à nos confrères du Parisien sur son rôle mais aussi sur sa vie et sa carrière. Le comédien évoque notamment son enfance assez difficile. “Ma mère était femme de ménage, mon père faisait des petits boulots, mais j’ai eu une enfance extraordinaire. T’as pas de thunes, t’as rien, mais t’as tout, t’as le temps, t’as l’imagination, t’as la fraternité, la solidarité. Mon enfance était incroyable”, commence-t-il par expliquer avant de revenir sur l’un de ses complexes : “Le fait d’avoir été pauvre, d’avoir été grand, d’avoir de grandes dents, maigre, pas très beau, tout ça, mon gars, t’as pas trop le choix si tu veux tchatcher des meufs, t’as pas la bonne sape, t’es un pouilleux, du coup l’humour, ça m’a permis quand même de pouvoir voir les choses mieux.”
A ce sujet, Jean-Pascal Zadi révèle avoir eu recours à une modification sur ses dents. “Je les ai un petit peu remises en arrière, mais elles sont quand même devant. Je les ai un peu reculées, mais je n’ai pas voulu faire Tom Cruise non plus. Ça me permet de jouer plus de choses.” Dans cette nouvelle série, l’acteur fait d’ailleurs preuve de beaucoup d’auto dérision : “L’autodérision est primordiale dans la vie. Ma mère m’a tellement vanné là-dessus quand j’étais gosse du matin au soir, pas méchamment, que ça m’a blindé.”
S’il est maintenant un acteur à succès, Jean-Pascal Zadi n’était pas prédestiné à faire du cinéma : “J’ai vraiment le parcours du Noir classique. Le foot, j’étais pas mal, mais pas assez bon. J’ai un titre, champion de France de fair-play, en moins de 15 ans, l’équipe la plus gentille de France, remis par la Fédération. Mes gosses se foutent de ma gueule, mais moi, je leur dis : « Vous êtes champions de France de quoi ? » Après, j’ai fait du rap, mais c’est relou, il faut être vénère tout le temps, c’était pas vraiment ma nature. Dans les années 2000, c’était Rohff, Booba, il fallait être un peu dur. Il n’y avait pas encore Orelsan.”