Disparue depuis 2018, le corps de Tiphaine Véron n’a toujours pas été retrouvé. Mais l’enquête vient de voir une avancée majeure.
C’est en 2018 que Tiphaine Véron sera vue pour la dernière fois dans un hôtel de Nikko au Japon. Depuis plus aucune nouvelle de cette femme âgée de 36 ans lors de sa disparition. Si depuis l’enquête a piétiné, voilà que ce dossier était confié à une juge d’instruction de Poitiers. Mais entre la France et la justice japonaise, les relations ont été très tendues. Au vue de cette situation, les proches de Tiphaine Véron se sont battus pour que ce dossier soit transféré au pôle cold case de Nanterre. “On réalise que nous sommes chanceux que ce dossier soit transféré à ce nouveau pôle”, explique Damien Véron, le frère de Tiphaine, “l’instruction à Poitiers a été laborieuse donc, là, c’est merveilleux pour nous”.
En effet, le dossier sur la disparition de cette femme de 36 ans a enfin été transféré dans ce service qui a déjà instruits 67 dossiers dont 8 parcours criminels. “Ce qu’on demande depuis le début, c’est qu’un juge d’instruction puisse aller au Japon”, insiste Damien Véron, “il y a tellement de choses à faire qu’on s’est toujours dit : on doit continuer à se battre”. Piloté par la juge d’instruction Sabine Kheris, elle est connue pour avoir fait avouer notamment Michel Fourniret sur son implication dans la mort de la petite Estelle Mouzin.
Ce mardi 17 janvier, nos confrères de BFMTV ont expliqué que les proches de Tiphaine Véron n’ont pas perdu l’espoir d’obtenir des réponses. “Tant qu’il y a des portes ouvertes, j’ai bon espoir qu’on puisse retrouver Tiphaine”, a indiqué son frère Damien Véron, lors d’une assemblée générale de l’association “Unis pour Tiphaine” qui s’est déroulée le 14 janvier dernier. A cause de la situation sanitaire, Damien Véron n’avait pas pu se rendre au Japon dès le départ. Après un mois de séjour, il a pu constater que les choses avaient beaucoup évolué. “J’ai pu voir que les journalistes japonais et les Japonais eux-mêmes commencent à s’interroger”, a-t-il déclaré, ajoutant également que l’opinion publique “aimerait que la piste criminelle soit explorée”