Il a été interpellé par le RAID samedi 14 janvier dans un hôtel de Rezé (Loire-Atlantique). Âgé de 28 ans, cet automobiliste déjà bien connu des services judiciaires était activement recherché par la police depuis le 8 janvier. Ce dimanche-là, l’homme est soupçonné d’avoir foncé sur des agents de la brigade anticriminalité qui tentaient de le contrôler. Au volant de son Audi A4, il avait d’abord percuté une première voiture de police située devant lui, avant de foncer en marche arrière sur celle de derrière, avant de prendre la fuite en tentant de percuter un policier qui avait son arme à la main. « Il préférait ne pas faire usage de son arme de service afin de ne pas risquer la vie » de la jeune femme assise côté passager, détaille le procureur de la République Philippe Astruc, saluant « l’exceptionnel sang-froid des policiers ». Un agent a dû sauter dans son véhicule pour échapper à l’accident, voyant sa portière être pliée par l’impact.Sa cavale a pris fin dimanche. Le suspect a été interpellé dans une chambre d’hôtel en compagnie d’une jeune femme âgée de 15 ans, qui était passagère. « La jeune femme a expliqué avoir été présente dans le véhicule au moment des faits mais qu’il était conduit par une autre personne que la personne interpellée avec elle. Elle a été remise en liberté sans poursuites », explique le procureur, confirmant une information de Ouest-France. En garde à vue, le mis en cause est resté silencieux.La tentative d’homicide volontaire pas retenueLe parquet a demandé sa mise en examen en raison « des éléments concordants permettant de considérer qu’il était bien le conducteur ». Il comparaîtra le 7 mars pour des chefs de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité, dégradation de biens, destruction de bien d’un dépositaire de l’autorité publique et refus d’obtempérer aggravé. La qualification de tentative d’homicide volontaire n’a finalement pas été retenue. Le mis en cause a été placé en détention provisoire.Faits diversBrest : Les parents absents, le grand frère tyrannisait ses sœursRennesNathalie Appéré ne veut « rien lâcher » face aux trafics de stups