En Californie, Grace Garcia, 50 ans, a contracté un cancer de la peau après une manucure un peu trop agressive. Dans les colonnes de Fox News, elle raconte.
“Je n’aurais jamais cru qu’une simple manucure puisse me tuer.” C’est avec ces mots que Grace Garcia commence son histoire. Originaire de San Gabriel, en Californie, cette mère de famille de 50 ans a contracté un cancer de la peau après une manucure un peu trop agressive. Tout commence en novembre 2021. En amont des célébrations de Thanksgiving, Grace Garcia prend rendez-vous dans un bar à ongles dit “sophistiqué” proche de chez elle. Malheureusement, la manucure ne se passe pas comme prévu. “L’esthéticienne était très agressive avec mon cuticule et à la fin, j’ai remarqué qu’il était à vif,raconte la Californienne dans les colonnes de Fox News. Ça me faisait mal.”
De retour chez elle, Grace prend soin d’appliquer une crème antibiotique sur son ongle. Mais après quelques jours, elle constate que la blessure ne guérit pas. Pire, une petite bosse commence à se former niveau de son cuticule. Sur le conseil de son médecin de famille, Grace prend rendez-vous avec un dermatologue en avril 2022. Là, c’est la douche froide. Ce dernier lui diagnostique un carcinome épidermoïde, un cancer de la peau vraisemblablement dû à une infection au papillomavirus (HPV) liée à sa blessure contractée lors de sa manucure. “Dans la plupart des cas, les souches de HPV provoquant un cancer sont transmises sexuellement, explique le Dr Shari Lipner, dermatologue à l’université Cornell de New York, à Today. Dans le cas de Grace, elle a été blessée, ça a donné une ouverture.”
D’après le médecin, il est possible que le virus ait été transmis à Grace lors de sa manucure. “Il est possible qu’un outil étant entré en contact avec une verrue génitale n’ait pas été stérilisé”, explique-t-il, bien que rien ne le prouve à ce jour. Quoi qu’il en soit, Grace a dû subir une opération chirurgicale de Mohs, qui a permis aux médecins de lui retirer l’intégralité de son cancer. Par chance, celui-ci ne s’est pas propagé à d’autres parties du corps. La mère de trois enfants a donc pu reprendre une vie normale, bien qu’elle doive désormais se rendre régulièrement chez son dermatologue pour des visites de contrôle.