Le 20 janvier prochain s’ouvre le procès en appel de Bruno Garcia-Cruciani, soupçonné d’avoir tué sa compagne Julie Douib. Le père de cette dernière craint que la peine soit plus clémente pour le meurtrier de sa fille.
Le 3 mars 2019, Julie Douib, 34 ans, mère de deux enfants, est assassinée à l’Île Rousse, en Corse. Son ex-compagnon Bruno Garcia-Cruciani va l’abattre froidement de plusieurs balles dans le corps. 30 minutes après l’avoir assassinée, il va se rendre de lui-même au commissariat. Pendant de longues années, la jeune femme va vivre un enfer à ses côtés. A de multiples reprises, elle va déposer plainte pour violences conjugales. Le 20 janvier prochain, son procès va s’ouvrir. Pour RTL, le père de la jeune femme a accepté de se confier sur ce procès redouté
“C’est pire qu’une deuxième épreuve, parce qu’on pensait avoir fait le maximum au premier procès et là, on va revoir physiquement l’assassin de notre fille. On va entendre des choses affreuses, parce qu’un procès, c’est toujours quelque chose d’affreux”, explique-t-il. Une crainte justifiée car le père de Julie Douib craint que la peine du tueur de sa fille soit réduite : “Aujourd’hui, on n’est pas sûr du verdict. Ça va être une épreuve affreuse. Je n’en dors plus”, confie-t-il au micro de RTL.
En juin 2021, Bruno Garcia-Cruciani a nié la préméditation. Mais l’enquête prouve le contraire. En effet, des recherches sur son ordinateur avaient révélé des requêtes comme “peine pour homicide”, “tentative de meurtre”, “fusillade” ou encore “partir vivre en Thaïlande”. Face aux jurés, il a assuré que le jour du meurtre il souhaitait aller au centre de tirs avant de changer d’avis et de se rendre chez son ex-femme. Il aurait sorti son arme pour l’impressionner. Puis c’est le trou noir. Bruno Garcia-Cruciani a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une peine de sûreté de 22 ans.