Prise à partie lors d’un débat sur le conflit russo-ukrainien en plein direct sur LCI, la journaliste Anne Nivat a été accusée du pire. On vous explique ça par ici !
Dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 janvier 2023, Eric Brunet et Julie Hammett avaient organisé un grand débat sans concession et sans langue de boit sur un un sujet d’actualité brûlant sur LCI. “Paris, nouvelle cible de la propagande !” : le ton était donné. Alla Poedie, consultante franco-ukrainienne et spécialiste des pays de l’ex-URSS, avait été invitée pour lire le dessous des cartes dans l’affaire Vladimir Soloviev. Dans son émission diffusée le 9 janvier dernier sur la chaîne de télévision publique russe Rossiya-1, le journaliste et propagandiste au service du régime de Vladimir Poutine avait suggéré que la France fasse l’objet de “frappes préventives“ à la promesse d’Emmanuel Macron d’envoyer des tanks à l’armée ukrainienne.
Le débat a commencé sur les chapeaux de route dans Brunet, Hammett et compagnie. Après avoir croisé le fer avec l’éditorialiste du Figaro Yves Thréard, Alla Poedie a pris pour cible la journaliste Anne Nivat. A la femme de Jean-Jacques Bourdin qui soutenait qu’il n’y avait aucune corruption en Ukraine, la consultante a lancé sans détour : “Anne, vous aurez votre médaille du Kremlin, ne vous inquiétez pas !“. Et Anne Nivat, prise au dépourvu : “Pardon ? Pardon ? Non mais Alla, excusez-moi, mais il y a certaines limites“. C’était ensuite au tour de Julie Hammett de monter au créneau pour défendre sa consoeur : “Retirez ce que vous avez dit parce que ça va un peu loin“. “Anne a un avis objectif sur les choses, de reporter de terrain”, a ajouté Eric Brunet dans la foulée. Alla Poedie n’en démordait pas. Poussée dans ses retranchements, Anne Nivat a enfin évoqué son éthique professionnelle en guise de riposte : “Être journaliste, c’est justement ne pas prendre parti et c’est pour ça que je fais du reportage. Je ne suis pas une activiste ou une militante, je suis une journaliste. Donc je ne prends pas parti. Je pense que les mots ont dépassé votre pensée.”
Accusé d’agression sexuelle l’an dernier, Jean-Jacques Bourdin a été interdit d’antenne sur RMC et BFMTV, le groupe Altice ayant décidé de se passer de ses services après une collaboration fructueuse longue de 21 ans.”Nous nous séparons, je suis tellement heureux d’être libéré, je repars pour de nouvelles aventures et je n’oublierai jamais celles et ceux qui m’ont accompagné.. vive le journalisme libre et indépendant !!“, avait tweeté l’interviewer politique en juin dernier. Dans la foulée, sa femme avait quant pris sa défense, se félicitant que “la vérité [ait] été rétablie” : “Quand la vérité a été rétablie, qu’on est LIBÉRÉ et qu’on va continuer ce qu’on aime avec ceux qui en valent la peine, sans se lester des autres, c’est que du bonheur“. Jean-Jacques Bourdin a repris l’antenne depuis le 29 août dernier sur Sud Radio où il anime “une émission quotidienne de débats et de dialogues autour de l’actualité”.