Atteint de deux maladies auto-immunes depuis plusieurs années, Edouard Philippe est souvent raillé sur son physique. Dans les colonnes du Point, l’ex-Premier ministre a répondu à ses détracteurs.
“Je le vis bien. Un responsable politique, ça préfère parler d’idées que de poils”. Depuis quelques années, Edouard Philippe est régulièrement attaqué sur son physique. Lorsqu’il était à Matignon, l’ancien Premier ministre a “déclenché une aggravation d’une maladie auto-immune qui s’appelle le vitiligo“, comme il le confiait au Parisien : “C’est très physique, c’est vrai, c’est très stressant, c’est vrai, c’est aussi très intense, et donc le corps réagit”. Edouard Philippe est également “atteint d’une seconde maladie auto-immune, qui s’appelle l’alopécie”, une maladie qui provoque d’importantes pertes de cheveux et de poils en règle générale. Évidemment touché par les remarques reçues sur son physique, Edouard Philippe préfère en rire.
“Les sourcils sont tombés, ils ne reviendront plus. Les cheveux tombent, je ne suis pas sûr qu’ils repousseront. La barbe finira par tomber”, a répondu l’ex-Premier ministre dans les colonnes du Point. “Moi je suis toujours capable d’aligner quelques droites et quelques gauches bien senties sur un ring, plaisantait Édouard Philippe, fan absolu de boxe. J’ai 52 ans, je suis en pleine santé, je perds mes cheveux, et comme dirait Johnny Hallyday : ‘Quoi, ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?’ On ne va pas y passer la nuit.” Dans les colonnes du Parisien déjà, l’ex-proche d’Emmanuel Macron se voulait rassurant sur ses maladies et répondait fermement à ses détracteurs. “Mais ce n’est ni douloureux, ni dangereux, ni contagieux. Je suis en pleine forme, je fais de la boxe deux fois par semaine, lançait-il. Et croyez-moi, je me sens bien dans ma peau.”
Lorsqu’il était à Matignon, Edouard Philippe a vu sa barbe et ses cheveux se blanchir petit à petit. Désormais, le visage de l’ancien Premier ministre est quasiment recouvert de poils blancs. “On parle d’alopécie dès lors que la chute, naturelle et normale, dépasse la centaine de fibres perdues par jour, conséquence de la phase télogène, expliquait Camille Mas, experte scientifique en pharmacologie à TopSanté. Quand les choses dérapent, c’est que le rythme ne suit plus, zappant ou interrompant la période anagène. Or, si l’on a toujours l’impression d’avoir des millions de cheveux, ils ne sont en moyenne que 100 000 à 150 000, ce qui peut vite créer des zones parsemées, voire une alopécie complète dans les pires situations.” Edouard Philippe assume donc pleinement cette maladie qui peut toucher autant les hommes que les femmes.