Le président de la Fédération Française de Football, au coeur d’une polémique qui a provoqué sa mise en retrait, est aussi fondateur du groupe agroalimentaire ” Le Graët “. Ce groupe est dirigé actuellement par sa fille, Valérie. Mais qui est Valérie Le Graët ?
Noël Le Graët fait les gros titres de la presse. Après une série de polémiques, notamment des accusations de comportement inapproprié envers des salariées de la Fédération Française de Football, l’homme fort du foot tricolore a eu des mots très maladroits envers Zinédine Zidane, ce qui a fini par provoquer sa mise en retrait lors d’un comité exécutif exceptionnel le 11 janvier 2023. Ancien maire de Guingamp et président du club local, Noël Le Graët est également le fondateur du groupe agroalimentaire du même nom. Un nom que continue à porter haut sa fille Valérie, qui a repris les rênes de l’entreprise familiale depuis 8 ans.
Diplômée de Science Po, dirigeante du groupe « le Graët » Valérie est un modèle de réussite. Aînée de Carole et Servane, elle est à la tête de plus de 800 salariés. “Je suis presque née à Guingamp, mes parents y sont revenus quand j’avais trois mois. J’y ai fait toute ma scolarité, mes enfants sont nés à Pabu” livre-t-elle à Ouest France. Valérie est l’épouse de Laurent Grégoire, un agent artistique (il représente des artistes comme Gims ou encore Omar SY). Elle est mère de 4 enfants et partage sa vie entre Paris et Guingamp. Valérie est une femme proche de sa famille et de sa région, la Bretagne. Les valeurs qui ont cadré son enfance sont très présentes et elle souhaite les transmettre : “J’essaye de léguer ce qui était leur façon d’être à mes enfants : leur bon sens paysan, leur caractère qui était parfois fichu, leur fragilité et leur simplicité” dit-elle. Elle a gardé contact avec ses anciens professeurs mais est surtout inspirée par Andrée et René, ses grands-parents.
Le samedi 23 novembre 2019 à la mairie de Guingamp, Valérie le Graët est décorée de la Légion d’honneur par l’ex-président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand et élevée au rang de chevalier. “C’est une lumière qui est étonnante peut être aussi, sans doute, sans caricaturer le moment, parce que nous les femmes nous sommes un petit peu moins sujette à des reconnaissances institutionnelles et officielles et que parfois on n’est même pas dans l’idée qu’on peut les mériter” explique-t-elle à Ouest France. Celle qui est fière d’être récompensée comme son mari et son père va-t-elle emprunter le même chemin ?