Deux incendies et deux tentatives d’incendie en neuf jours. Beaucoup trop pour être un hasard. En décembre, l’enseigne Poêles et Compagnie a bien été la cible de personnes malveillantes. Le 19 décembre, son magasin de Bain-de-Bretagne avait été ravagé par les flammes, comme d’autres commerces de la zone commerciale. Deux jours plus tard, c’est le magasin de La Mézière qui était touché par un nouvel incendie. Déjà, les gendarmes soupçonnaient des actes volontaires. Les investigations menées par les enquêteurs n’ont fait que confirmer leurs soupçons. D’autant que quelques jours plus tard, deux tentatives d’incendie étaient relevées sur les locaux de Poêles et Compagnie à Châteaubriant (Loire-Atlantique).Plusieurs personnes ont été interpellées, notamment grâce aux relevés téléphoniques et permis d’identifier un couple venu de Trélazé (Maine-et-Loire) comme le principal suspect, a appris 20 Minutes, confirmant une information de Ouest-France. Le troisième individu mis en cause aurait agi sur ordre d’un commanditaire. D’après le procureur de la République, « un différend commercial entre la société Poêles et compagnie et un couple » a été décelé. « Des menaces voilées » avaient alors été proférées. Une boulangerie de Retiers, victime de dégradations à la même période, avait également eu un différend avec le couple.La femme garde le silenceLors de sa garde à vue, un homme âgé de 18 ans déjà connu de la justice a reconnu son implication. Il dit « avoir été payé par un commanditaire pour commettre lesdits faits avec un comparse » sans donner plus de précisions. La personne ayant loué le véhicule, né en 1996, sans antécédent judiciaire, réfutait toute forme d’implication. La femme du couple, née en 1989, connue de l’institution judiciaire, faisait valoir son droit au silence.A la suite des gardes à vue, les trois mis en cause ont été déférés au parquet de Rennes et une information a été ouverte des chefs de « destruction par incendie et tentative de destruction par incendie » et complicité. Les trois mis en cause ont été placés. Deux autres personnes restent à entendre dans cette procédure, prévient le procureur Philippe Astruc.Faits diversIlle-et-Vilaine : Un deuxième magasin de poêles et cheminées prend feu en vingt-quatre heuresFaits diversIlle-et-Vilaine : Un homme se brûle en tentant de sortir son poêle en feu de son appartement