Après avoir été qualifiée de “pauvre femme” par Anny Duperey, Roselyne Bachelot dézingue à son tour l’actrice dans les règles de l’art. Attention aux dégâts !
Quand on attaque Roselyne Bachelot, Roselyne Bachelot contre-attaque. La sociétaire des Grosses Têtes n’a pas peur d’égratigner ses adversaires et autres détracteurs dans son nouveau livre, 682 jours, récit de son passage au ministère de la Culture lors du premier mandat présidentiel d’Emmanuel Macron. Dans ce “bal des hypocrites“, celle que Jean Castex surnommait “Ma lionne” étrille vigoureusement Anny Duperey. La comédienne l’avait apostrophée lors de la cérémonie des César en 2021 pour sauver le monde de la culture fragilisé par la pandémie. Sur le plateau de Jordan De Luxe, Anny Duperey accusait quelques jours plus tard “cette pauvre femme” de s’être “tirée courageusement [avant la cérémonie]“. Armée de sa plume, Roselyne Bachelot était bien décidée à dézinguer son adversaire coriace.
“Après les aides auditives, elle pourrait se reconvertir dans les publicités pour lunettes“, rétorque Roselyne Bachelot dans son livre. Un tacle qui fait allusion à une publicité des années 2010 dans laquelle Anny Duperey vantait les prothèses en question. Roselyne Bachelot n’a pas attendu la publication de son livre pour régler ses comptes. En mars 2021, elle s’en prenait déjà à la cérémonie des César sur RTL, regrettant notamment que la cérémonie n’ait pas “été utile au cinéma français“. “Le cinéma, c’est une industrie. Les César, c’est une vitrine pour vendre notre cinéma à l’international. Est-ce que vous voyez l’image que ça a donné ? C’est navrant de voir des artistes piétiner leur outil de travail“, avait commenté la complice de Laurent Ruquier.
En 682 jours, la première ministre de la Culture d’Emmanuel Macron n’a cessé d’essuyer les remontrances. Sur RTL ce jeudi 5 janvier, Roselyne Bachelot a confié regretter “d’avoir vu certains artistes, souvent parmi les mieux payés venir se plaindresur certains plateaux“. Une allusion à peine voilée à Benjamin Biolay qui l’accusait l’hiver dernier chez Europe 1 de briller par son absence “sauf pour nous rabrouer quand on dit des bêtises.” Le chanteur avait redoublé son attaque quelques heures plus tard sur le plateau des Victoires de la Musique où il pointait du doigt « le silence étourdissant » de la ministre. Roselyne Bachelot n’a pas oublié ces tirs groupés. Benjamin Biolay l’accuse de l’avoir “mis au pain sec“ ? « Sa tartine en tout cas était bien beurrée et des deux côtés ». Un point partout !