Ce vendredi 6 janvier 2023, France 4 propose un reportage sur l’un des plus grands danseurs du XXe siècle : Rudolf Noureev. Partout dans le monde, il se produira, émerveillant petits et grands de son talent surhumain. Mais le 6 janvier 1993, la France apprend que ce grand danseur est décédé à Levallois-Perret. A l’âge de 54 ans, il meurt après avoir monté pour l’Opéra de Paris sa propre version de la Bayadère, le ballet dans lequel il était apparu il y a plus de 30 ans. Il va disparaître des suites de son infection au VIH. En effet, 10 ans plus tôt, le danseur étoile va perdre beaucoup de poids. Avec une fièvre forte et très persistante, il va réaliser des examens médicaux.
Le diagnostic tombe : il est atteint du VIH. Quelques années plus tard, les rumeurs à ce sujet commencent à fuiter. Mais Rudolf Noureev ne veut pas le croire, il ne peut pas être malade. Pendant longtemps il va nier être infecté, se convainquant lui-même qu’il n’est pas malade. Mais vers les années 90, le combat va réellement démarrer. Il va essayer plusieurs traitements expérimentaux, qui malheureusement, ne ralentissent pas les effets de la maladie sur son corps. Très amaigri, il ne parvient plus à marcher correctement. Mais le danseur va continuer à se montrer en public. Le 8 octobre 1992, pour la première de sa production de La Bayadère au palais Garnier d’après Marius Petipa, le public lui fait une ovation debout.
Un décès qui va émouvoir toute la France
Il décédera dans une clinique de Levallois-Perret, trois mois plus tard, le 6 janvier 1993. Un décès qui va émouvoir toute la France. “Du fauve, il avait le regard brûlant et les mouvements aussi. Puissant et frémissant, le prince tatar, le seigneur de la danse, qui a fui les communistes, Rudolf Noureev est mort à Paris. Il n’avait que 54 ans”, annoncera la présentatrice du journal télévisé de France 3, Christine Ockrent. Il sera enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève des Bois, dans l’Essonne. Son tombeau est une œuvre d’art, créée par le décorateur Ezio Frigerio.