Dans les colonnes de Paris Match ce 5 janvier, Roselyne Bachelot revient sur son hospitalisation. Contaminée par le Covid-19 et placée en réanimation, l’ex-ministre de la Culture a cru mourir.
Roselyne Bachelot a eu très peur. En mars 2021, celle qui était alors ministre de la Culture a contracté le Covid-19. Placée sous oxygène, elle avait même été transférée en réanimation. “Je tenais à remercier tous ceux qui m’ont envoyé des messages chaleureux, ils me touchent et me portent ! Je suis prise en charge par des soignants exceptionnels et bénéficie désormais d’une oxygénothérapie renforcée. Prenez bien soin de vous et de vos proches, Roselyne”, écrivait-elle à l’époque. Tirée d’affaire après quelques semaines d’hospitalisation, l’ancienne ministre d’Emmanuel Macron garde un très mauvais souvenir de cette période durant laquelle elle a cru mourir. “Je me suis vue mourir un soir alors que j’étais en soins intensifs”, s’est-elle rappelée dans les colonnes de Paris Match, en kiosques ce jeudi 5 janvier.
“Autour de vous, il n’y a que des gens en scaphandre. La famille n’a pas le droit de venir. Vous n’êtes plus dans le monde des hommes. J’ai pensé : ‘je vais partir seule'”, a ajouté Roselyne Bachelot. Atteinte d’une forme sévère du Covid-19, l’ancienne ministre de la Culture s’en est sortie grâce aux médecins mais aussi à son état d’esprit combatif. “J’ai eu un sursaut. Je me suis dit : ‘Dis donc, Roselyne, tu ne vas pas laisser tomber !’ L’orgueil, ça aide parfois”, a-t-elle plaisanté auprès de nos confrères. Le 12 mai 2021, Roselyne Bachelot était l’invitée du 7-9 de Léa Salamé et Nicolas Demorand sur France Inter où elle a expliqué avoir “cru mourir à un moment très précis” : “on se dit que c’est le moment. Je suis quelqu’un qui essaye d’apprivoiser la mort au maximum, tous les soirs, je me dis que peut-être c’est le dernier soir…”
A l’époque, Roselyne Bachelot expliquait avoir encore de lourdes séquelles de cette contamination au coronavirus. “Je n’aime pas parler de ma santé mais j’ai un Covid long. J’ai encore des difficultés à reprendre mon souffle”, révélait-elle. Invitée sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin en avril 2021, l’ancienne ministre de la Culture avait eu une pensée émue pour ceux qui, comme elles, ont gardé des séquelles de la maladie. “Les séquelles sont évidemment importantes, expliquait-elle. Les gens qui ont été touchés par la maladie (…) savent très bien que c’est une maladie qui va durer plusieurs mois. C’est une sorte de sinusoïde, vous croyez que vous en êtes sorti pendant trois quatre jours, vous n’avez plus de signes et puis tout d’un coup la maladie revient.” Aujourd’hui, cette hospitalisation n’est plus qu’un mauvais souvenir.