Alertes en série. Depuis lundi, de nombreuses fausses alertes à la bombe perturbent la rentrée scolaire dans plusieurs établissements de l’académie de Lille. Pour au moins deux des quatre alertes, c’est la plateforme de l’environnement numérique de travail (ENT) qui a été utilisée pour diffuser la menace.Cette série a commencé, lundi, par un message inquiétant diffusé sur l’ENT du lycée Baggio, à Lille. « J’ai enfin décidé de mener mon projet à bout », affirmait l’auteur du message, expliquant qu’il avait disséminé « du C4 partout dans le lycée et dans les classes ». En cette veille de rentrée, aucun élève n’était présent, mais les personnels avaient, eux, été évacués avant que la totalité de l’établissement ne soit passée au peigne fin par les démineurs. Rien n’avait été trouvé, en revanche, l’élève dont le compte avait été utilisé pour envoyer le message avait été interpellé. Les enquêteurs estiment que le compte du lycéen a certainement été piraté.La même heure dans plusieurs messagesA Baggio, la rentrée a pu avoir lieu, ce mardi matin, sous surveillance policière. En revanche, elle a été perturbée ailleurs, notamment à Carvin comme le raconte la mère d’un élève sur TikTok. Selon France 3, un collège et un lycée ont été évacués dans cette commune au sud de Lille. A nos confrères, le maire de la ville assure que tout devait exploser à 10h43 selon la menace reçue. La même heure qui avait été indiquée par l’auteur du message contre le lycée Baggio.A la Madeleine, près de Lille, le lycée Valentine Labbé a aussi été visé par un message malveillant, diffusé sur la plateforme ENT, lundi soir. Là encore, l’établissement a été entièrement fouillé, en vain. On ne connaît pas le teneur du message, ni si celui-ci évoquait l’heure de 10h43 comme à Carvin ou à Lille.Une enquête a été ouverte, confiée à la police judiciaire de Lille, pour tenter de retrouver les auteurs de ces alertes.ÉconomieHauts-de-France : La filière automobile fait de la résistance électrique dans la régionFaits diversNord : Une épicerie mobile du Secours populaire incendiée le soir du Réveillon