Par Lola G.
Vendredi 30 décembre 2022, Lucie Bernardoni a annoncé une triste nouvelle. En août dernier, son grand-père, René, est mort. Juste après Noël, la répétitrice de la dernière saison de la Star Academy lui a rendu hommage sur Instagram.
Elle ne se doutait pas qu’elle finirait l’année sans lui… En août dernier, Lucie Bernardoni a perdu son grand-père, René, dont elle était très proche. Juste après Noël, c’est vendredi 30 décembre 2022 qu’elle a souhaité lui rendre hommage sur Instagram. En légende d’un cliché en noir et blanc, la répétitrice de la dernière saison de la Star Academy a écrit : “2022, tu m’as beaucoup donné, mais tu nous l’as pris lui, mon ‘pépé’ comme on dit chez nous, au moins d’août, alors que j’entrais sur scène. Alors, j’ai joué pour toi ce soir-là et je te prie tous les jours. Que 2022 te garde à jamais là où tu es en paix. Même si je n’accepte pas. Même si je n’accepterai jamais. Certains diront que c’est ainsi, que la mort fait partie de la vie et toutes ces conneries. Alors, on a mis ton assiette à Noël et on la mettra toujours. Et demain, je te servirai un verre. À la tienne pépé. Ta petite.“
Mardi 6 septembre 2022, c’est en partageant une photo où elle apparaît enfant aux côtés de son grand-père que Lucie Bernardoni avait partagé une lettre bouleversante. “Je n’avais pas ta nouvelle adresse, alors, j’écris là où ça volera vers toi. Les saisons passeront. Les hivers rudes, les automnes et leur odeur de livres neufs, les printemps doux aux couleurs pastels et les étés étouffants passeront. Et moi, je serai au milieu“, a-t-elle débuté, avant de glisser : “J’essaierai une fois de plus de me frayer un chemin au milieu des autres, des gens pressés, des âmes un peu plus perdues que les autres, je le ferai. Du mieux que je peux. En tentant d’oublier que mon âme à moi, était beaucoup moins perdue près de toi. Tu la calmais. Tu m’as tant appris. La lecture, l’écriture, le vélo, la politesse, la vie.“
Après avoir confié que son grand-père avait essayé de lui faire aimer l’école, c’est avec émotion que la jeune femme avait écrit : “Je me disais que tu étais restée toute ta vie à l’école, en devenant maître, comme si tu avais voulu rester petit. Mais tu étais un grand. Un grand monsieur avec une âme d’enfant. Tu peignais, tu jouais de la musique, tu aidais les autres. Et puis, un jour d’août, il y a quelques semaines, tu es parti comme on rêve, joliment. Simplement. Un après-midi, comme lorsque tu faisais la sieste sous la tonnelle quand j’étais petite.” Bouleversée, Lucie Bernardoni avait ajouté : “Septembre est là. Et pas toi. Alors, nous qui t’aimons, nous allons vivre les saisons, comme toi, tu aimais les peindre. En insistant sur les couleurs. Même si parfois, il pleuvra un peu. On dira à la pluie de ne pas venir trop souvent. Elle est déjà bien assez passée. Embrasse mes anges de Mars, d’Avril, d’Octobre et de Novembre. Et emporte avec toi mon coeur d’Août. Je te le donne. Sois heureux. À nos saisons. À mon pépé. René.“