Les parents de William Malet, le tueur présumé de trois Kurdes à Paris, le 23 décembre, se sont ouverts. Ils ont décrit un personnage haineux, silencieux et renfermé.
Les parents de William Malet se sont ouverts au Parisien sur leur fils, tueur présumé de trois Kurdes à Paris, le 23 décembre, qu’ils décrivent comme étant un homme renfermé nourrissant une très grande haine envers les étrangers. Selon nos confrères du Parisien, William Malet serait rentré chez lui le vendredi 23 décembre en début de soirée. Pendant la perquisition de sa chambre, il a pris le temps de voir ses parents qui habitent l’appartement contigu. Menotté, il se serait arrêté sur le palier en murmurant : “Adieu Maman, j’ai ce que je mérite“.
Sa mère 90 ans, l’avait enlacée, peut-être pour la dernière fois. Quant à son père, se forçant à embrasser son fils, il a tenu son rôle de patriarche en grondant son enfant de 69 ans, comme s’il avait commis une simple bêtise. William Malet est un retraité de la SNCF et sortait tout juste de prison, le 12 décembre, pour une année de détention provisoire à la prison de la Santé. La raison étant qu’en décembre 2021, il avait attaqué un camp de migrants avec un long sabre, rapporte Sud Ouest. Selon ses parents, leur fils a changé à cause de la prison. “Il avait le regard fixe et vide, ses gestes étaient tout en lenteur. Il était comme un zombie ces derniers jours“, avaient-ils confié au Parisien.
Pour la mère de famille, la haine immense de William Malet à l’encontre des migrants a commencé en 2016. A cette époque, il vivait seul à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis. En rentrant chez lui la nuit du 27 février, il avait surpris trois cambrioleurs d’origine maghrébine. Après des échanges au couteau, il a blessé grièvement deux des voleurs. Les policiers avaient découvert une trentaine d’armes à son domicile. Après une détention provisoire, William Malet a été interdit de se rendre en Seine-Saint-Denis.