Un homme ayant subi une greffe de cheveux en Turquie s’est rendu compte qu’il souffrait désormais d’une maladie incurable.
C’est une expérience traumatisante. Un homme, prénommé Guido, souhaite passer un message pour mettre en garde les hommes qui voudraient avoir recours à des implants capillaires. En effet, en janvier 2020, il s’envole en Turquie pour se faire implanter de nouveaux cheveux. “L’opération devait normalement durer 7 heures, la mienne a duré 11h30, dit-il. Pendant les 4 premières heures, ils ont retiré les bulbes des cheveux à l’arrière de ma tête. Le sang coulait partout, j’avais du sang sur le visage et personne ne me nettoyait. J’ai dû demander moi-même qu’on enlève le sang sur mon visage. Et puis, pendant 7h30, ils ont remis les bulbes là où j’avais ma calvitie. Ils agrafaient, ils agrafaient… J’avais super mal. Ils refaisaient des piqûres et l’anesthésie faisait gonfler ma tête. Ils m’ont charcuté.”
Il va comprendre rapidement qu’il est victime d’une arnaque. “Je me rends compte dans les premières heures que je me suis fait avoir. Il y a un manque d’hygiène, je suis mal anesthésié… Il y a plein de choses qui n’allaient pas pendant l’opération. J’avais envie de tout arrêter, j’étais tellement mal installé”, confie-t-il. Suite à cette opération, il développe de gros problèmes de santé. “Trois mois après l’opération, j’ai commencé à avoir des vertiges, une perte d’audition à l’oreille droite, et des acouphènes permanents à l’oreille droite.”
Consultant un professionnel de santé, l’homme va être consterné : “Je suis allé chez le médecin, il me dit que c’est suite à un gros choc aux cervicales que j’ai attrapé ça. Moi, je peux vous dire que je suis sûr à 300% que ça vient de là.” “Je conseille aux gens de bien réfléchir avant d’y aller, parce qu’on est en bonne santé… On a qu’une santé et ce serait malheureux, pour un petit complexe, d’avoir d’autres problèmes de santé encore plus graves.” Désormais il souffre de la maladie de Ménière. “C’est une maladie permanente que j’aurai à vie. J’essaye de survivre et vivre avec ça.”