Il a été arrêté le 13 décembre dernier au péage de la Négresse, à Biarritz, lors d’un simple contrôle de routine alors qu’il venait de passer la frontière entre l’Espagne et la France. Mais ce Roumain de 36 ans n’était pas n’importe qui. Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis le 5 novembre par la justice danoise, il était recherché pour traite d’êtres humains, proxénétisme, viol et violences.Interpellé, il comparaissait mardi devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau, en vue de sa remise imminente au Danemark, « à laquelle il ne s’est pas opposé », a indiqué le parquet général.Viol et tatouage forcéIl était recherché pour des faits commis entre janvier et novembre 2022, notamment à l’encontre de cinq prostituées roumaines, identifiées comme victimes. Ce Roumain est soupçonné d’avoir transporté des femmes de son pays d’origine jusqu’à Copenhague avant de les exploiter et collecter la moitié des sommes qu’elles percevaient lorsqu’elles vendaient leur corps.Mais il ne se serait pas arrêté là. Il aurait aussi contraint une femme à une fellation, tout en filmant la scène diffusée à postériori sur un site spécialisé, et aurait forcé une des prostituées à tatouer son nom dans le dos de la jeune femme, comme un signe de propriété. La décision sera rendue le 23 décembre, ouvrant un délai de dix jours pour une remise de l’intéressé au pays émetteur du mandat d’arrêt européen.SociétéVar : Un élu municipal écroué pour viol et proxénétismeToulouseToulouse : Huit personnes incarcérées après un coup de filet dans le milieu de la prostitution bulgare