Richard Berry est sorti du silence dans les colonnes du Journal du Dimanche, ce 18 décembre 2022. Accusé d’inceste par sa fille, Coline Berry, il a donné sa version des faits.
Le 2 février 2021, le Point révélait que Coline Berry accuse son père Richard Berry de “faits incestueux alors qu’elle était encore mineure“. Le média affirmait également qu’une plainte, classée sans suite, a été déposée auprès du procureur de la République de Paris. Un an plus tard, le procès pour diffamation s’est ouvert le 1er avril dernier, au tribunal d’Aurillac dans le Cantal. Coline Berry avait été condamnée à verser 20 000 euros pour accusations mensongères d’inceste à Jeane Manson. Une décision à laquelle la principale concernée a fait appel. Après avoir longtemps gardé le silence, c’est Richard Berry qui a pris la parole dans les colonnes du Journal du Dimanche, ce 18 décembre. Il a d’abord expliqué qu’il n’y a “rien de plus douloureux que d’être accusé d’un crime qu’on a pas commis, à fortiori par sa fille” avant d’ajouter que la principale concernée est “allée très loin“. Selon Richard Berry, il a une “certaine jalousie de la part de Coline, parfois féroce, vis-à-vis de mon autre fille, Joséphine“, explique-t-il. Une jalousie qui aurait pris davantage d’ampleur lorsque l’acteur a “annoncé l’arrivée de mon troisième enfant, avec ma femme Pascale Louange. Coline était aussi enceinte“, poursuit-il avant de préciser qu’il “cherche des éléments d’explication dans ces concomitances, mais au fond, je ne comprends pas pourquoi elle a fait cela“. Face aux accusations d’inceste dont il a fait l’objet, Richard Berry a décidé de ne pas porter plainte contre Coline Berry et il n’hésite pas à expliquer son choix. “C’est ma fille. Malgré ses accusations mensongères et malgré la douleur, je reste son père“, a-t-il conclu.
Pour sa première prise de parole, Richard Berry avait l’intention de se faire entendre. Concernant la plainte classée sans suite en raison de la prescription, l’acteur explique qu’il aurait “aimé qu’il n’y ait pas de prescription, qu’une enquête à charge et à décharge soit menée par un juge“. La raison ? Richard Berry assure qu’il aurait aimé se défendre. “Si Jeane n’avait pas intenté ce procès, je n’en aurais jamais eu l’occasion. Le mal est fait : Coline a proféré ses mensonges“, poursuit-il avant d’ajouter : “Je tiens grâce au verdict de la justice, au soutien de mes proches et du public, et parce que je sais la vérité“. Concernant les actes dont il est accusé et les jeux sexuels évoqués par sa fille, Richard Berry donne sa version des faits : “Rien de ce qu’elle raconte n’est arrivé. Je ne me suis jamais embrassée sur la bouche avec la langue, ni les deux autres filles, c’est ignoble. Je ne me baladais pas nu“, débute-t-il avant de poursuivre : “Ni Shirel, ni Jeane, ni Fatima n’ont vu ce qu’elle décrit. Ce sont peut-être des souvenirs inventés ou induits, auxquels elle a fini par croire“. Par la suite, Richard Berry révèle qu’à l’âge de 14 ans, Coline Berry a indiqué avoir été “violée par son prof d’équitation. Elle nous a demandé de ne pas réagir… Tout s’est peut-être mélangé ?“, demande l’acteur. Aujourd’hui, Richard Berry souhaite se défendre et il assure ne pas “pouvoir accéder à la demande de Colline de reconnaître un crime que je n’ai pas commis“.
Suite à la prise de parole de Coline Berry, deux enquêtes pour “agression sexuelle sur mineur de 15 ans” pour Richard Berry et de “corruption de mineur de 15 ans” pour Jeane Menson ont été ouvertes. Entendue à plusieurs reprises, la fille de l’acteur aurait livré des témoignages bouleversants. De son côté, Richard Berry explique : “Être accusé à tort,c’est une douleur omniprésente, une blessure profonde“. Toutefois, selon ses propos, il ne serait pas le seul à être affecté par les accusations. “Ma fille de 8 ans ne connaît pas l’existence de Colline. Pour les beosins de l’enquête, elle a dû être entendue par la brigade des mineurs“, révèle-t-il avant d’ajouter : “Envoyer notre enfant là, c”est terrible pour ma femme et moi“. Il y a également Joséphine, l’autre fille de l’acteur qui se “bat pour moi, ces accusations ont eu des conséquences difficiles“. Des propos qui ne passent pas inaperçus.