Guillaume Durand était l’invité de l’émission Chez Jordan ce vendredi 16 décembre. L’occasion pour lui d’évoquer l’affaire Patrick Poivre d’Arvor. Le journaliste est accusé de viols.
Patrick Poivre d’Arvor est dans la tourmente depuis les révélations de Florence Porcel, une écrivaine de 32 ans. En février 2021, le Parisien a révélé que la jeune femme accuse l’ancien présentateur phare de TF1 d’agression sexuelle. Elle explique que les faits se seraient déroulés une première fois en 2004 puis en 2009. Une “enquête pour viol” avait ainsi été ouverte. L’ancien présentateur du JT de TF1 était accusé par plusieurs femmes et, en septembre dernier, ce sont trois autres jeunes femmes qui sont sorties du silence. Ce vendredi 16 décembre, c’est Guillaume Durand qui a évoqué cette affaire. Invité de l’émission de Jordan de Luxe, il n’a pas souhaité rajouter de l’huile sur le feu. “Patrick, je l’aime beaucoup. Il a ses défauts“, a-t-il d’abord expliqué avant d’ajouter : “Peut-être, a-t-il mis dans une situation, des femmes dans des conditions qui sont évidemment aujourd’hui extrêmement condamnables”. Toutefois, Guillaume Durand indique qu’il ne souhaite pas prendre parti puisqu’il ne se sent pas légitime. “Mais moi, je ne suis pas juge et je ne suis pas professeur de vertu. Je ne veux pas, quand ça va mal, enfoncer les gens“, a-t-il conclu.
Cette affaire a beaucoup fait parler et Guillaume Durand était bien décidé à ne pas donner son avis. En évoquant le cas de Patrick Poivre d’Arvor, il a fait un parallèle avec Jean-Luc Delarue, qui a dû faire face à de nombreux démons durant sa vie. “Quand Delarue était très mal et que tout le monde savait qu’il était drogué jusqu’à la corde… Tout le monde l’a laissé continuer à aller à l’antenne”, a-t-il rappelé. “Et on aurait pu lui dire, va te soigner et reviens quand il serait encore parmi nous“, poursuit Guillaume Durand avant d’ajouter : “C’est une machine la télé”. Selon ses propos, le fait de rencontrer un franc succès peu incité à ne pas prendre de pause. “Quand vous avez des succès aussi phénoménaux comme Poivre qui est inégalé jusqu’à présent en termes de journal télévisé ou Delarue dans les émissions de deuxième partie de soirée etc., c’est très rare qu’on vous arrête et qu’on vous dise : ‘Calme toi”, a reconnu le journaliste. “Et puis, je n’aime pas faire le procureur. Je trouve que c’est une époque où il y a trop de gens qui jugent les autres”, a conclu Guillaume Durand.
Dans la tourmente depjuis les révlations de Floence Porcel, le principal concerné était visé par une “enquête pour viol”. Par le biais de son avocat, le journaliste avait souhaité s’exprimer et répondre aux accusations dont il fait l’objet. Il avait d’abord indiqué que ces “accusations ne peuvent être que fantaisistes” mais aussi indiqué avoir saisi son avocat afin “d’engager les poursuites judiciaires qui s’imposeraient”.Il n’hésitait pas non plus à qualifier ces révélations de “calomnieuse, aussi mensongère que inspirée par une quête de notoriété inconvenante“. Par la suite, c’est dans un long message sur Facebook qu’il a souhaité prendre la parole, de lui-même, pour la première fois. “J’ai découvert avec stupéfaction les accusations de Madame Florence Porcel relayées avec complaisance par un quotidien”,écrivait-il d’abord avant d’ajouter : “J’entretenais jusqu’alors avec elle des relations confraternelles et partageais son goût pour la littérature. Plusieurs fois je l’ai soutenue lorsqu’elle publiait des livres ou lors de ses démêlés avec des journalistes“. Des propos qui avaient été très remarqués et commentés.