Lors d’une interview avec le Figaro, l’avocat de la famille de Delphine Jubillar a dévoilé une passion très particulière de Cédric Jubillar, principal suspect dans la disparition de sa femme…
Un simple hasard ? Alors que la reconstitution de la nuit de la disparition de Delphine Jubillar ayant eu lieu le mardi 13 décembre fait parler d’elle, l’avocat de la famille de la disparue a décidé de s’exprimer auprès de nos confrères du Figaro. Me Mourad Battikh est revenu sur l’affaire qui a démarré il y a bientôt deux ans et a notamment parlé du principal suspect, Cédric Jubillar, mis en examen et incarcéré depuis juin 2021 malgré sa présomption d’innocence qui tient toujours. Au cours de l’enquête, le mari de la disparue a souvent été pointé du doigt pour son comportement assez détaché de l’affaire, son mutisme et ses différentes décisions qui n’ont fait que compliquer les recherches du corps qui pourrait prouver ou non sa culpabilité.
Cela a fait dire à certains que Cédric Jubillar est plus malin que ce à quoi on pourrait s’attendre, des suppositions avec lesquelles l’avocat de la famille de Delphine Jubillar tend à être d’accord. “Ce n’est pas quelqu’un qui a fait de grandes études ou qui a une culture débordante, mais c’est quelqu’un de très intelligent. A l’école, ses professeurs ont toujours noté une forme d’intelligence“. Mais ce n’est pas tout, les passions du père de famille pourraient aussi lui avoir été très utiles si, comme Me Bouttikh le pense, Cédric est coupable du meurtre de Delphine Jubillar et a fait disparaître son corps.
“Et puis Cédric Jubillar est un joueur de poker et il est fan de l’émission Faites entrer l’accusé, ce qui n’est pas anodin. Il connaît très bien le fonctionnement de ces affaires. On pourrait même dire qu’il a une sorte d’expertise dans ce domaine. C’est un stratège” explique l’avocat. Preuve à l’appui : “C’est pourquoi il n’a pas refusé frontalement de donner les codes de son téléphone : il a d’abord réclamé son téléphone, puis il a rentré trois fois le mauvais code, ce qui l’a bloqué”. Et quand il n’était plus possible de déverrouiller le téléphone qu’avec une question secrète, “Il a inventé un nom et a définitivement bloqué le téléphone. Maintenant, il ne reste plus qu’à faire des commissions rogatoires pour demander à Google le déverrouillage”. Et si le déverrouillage a bien été obtenu, il reste clair que Cédric Jubillar n’a rien fait pour faciliter la tâche aux enquêteurs…