Par M. D.
Aux États-Unis, un homme avait disparu en juillet 2013 dans le Connecticut. Neuf ans après, son corps a finalement été retrouvé à New York, où il résidait sous une fausse identité.
Une disparition inexpliquée. Depuis le 28 juillet 2013, Robert Hoagland, âgé de 50 ans à l’époque, n’avait plus donné de signe de vie. Il avait été vu vivant pour la dernière fois sur les images de vidéosurveillance d’une station-service, à Newtown, dans le Connecticut. Ce jour-là, il devait récupérer sa femme à l’aéroport de JFK de New York. Mais il n’y est jamais allé. Inquiète, son épouse avait alors contacté la police dès le lendemain. Une enquête avait ensuite été ouverte pour tenter de retrouver sa trace. Mais depuis cette disparition, rien rien ne permettait de prouver qu’il était encore vivant, d’après The Sun.
Comme le rapporte le News Times, Robert Hoagland était parti en laissant son portefeuille, son téléphone portable, et ses médicaments. Les policiers avaient tout de même constaté qu’il avait utilisé sa carte bancaire le jour de sa disparition, mais ne s’en était plus jamais servi ensuite.
A plusieurs reprises, la police pensait avoir retrouvé Robert Hoagland, avant de finalement constaté qu’elle avait fait fausse route. Il y a quelques années, cette affaire avait connu un intérêt médiatique après la diffusion d’un documentaire sur Robert Hoagland et sa famille, dans lequel son fils racontait notamment que l’homme aurait fait la rencontre “d’hommes louches” qui auraient dérobé les ordinateurs de toute sa famille. Une nouvelle piste qu’il n’avait pas pu être vérifiée par les enquêteurs.
Mais ce lundi 5 décembre nouveau rebondissement. Ce jour-là, les policiers ont été appelés pour intervenir dans une maison à Rock Hill, à New York. Arrivés sur place, ils ont découvert le corps de Robert Hoagland, rapporte la police de Newtown. Mais en vérifiant ses papiers d’identités, les enquêteurs ont découvert que certains d’entre eux étaient à son nom, alors que d’autres étaient au nom de Richard King. Ils ont alors compris qu’il était presque impossible pour eux de le retrouver car il avait changé d’État et d’identité. Une autopsie doit déterminer les circonstances de sa mort, même si, pour le moment, rien ne laisse penser qu’il puisse s’agir d’un acte criminel.