C’est l’employé d’un restaurant rue Lepelletier à Lille qui a donné l’alerte après avoir vu « un morceau de mur tomber » vers minuit, après son service, rapporte La Voix du Nord. Deux immeubles de cette artère très fréquentée, qui prolonge la rue Pierre Mauroy, se sont déjà effondrés le 12 novembre dernier, rappellent nos confrères.Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche et de nombreux engins de secours ont été déployés sur place par précaution, notamment des équipes spécialisées dans le sauvetage déblaiement. Trois immeubles, soit près d’une quarantaine de logements, où se trouvaient 17 personnes, ont été évacués en raison de cette « menace d’effondrement », ont annoncé les pompiers, deux semaines après l’écroulement de deux bâtiments qui avait fait un mort dans le même secteur. Trois autres immeubles avaient en effet déjà été évacués par la mairie cette semaine dans une autre rue, à quelques centaines de mètres.En début de matinée, des barrières de sécurité barraient l’accès d’une partie de la rue, a constaté une journaliste de l’AFP. Elles fermaient ainsi l’entrée de ces trois immeubles, d’un restaurant et deux boutiques situées au rez-de-chaussée, ainsi que d’une bijouterie et d’un opticien situés en face. Les secours « ont constaté des fissures au niveau du mur mitoyen » entre les numéros 28/30 et 32, explique la mairie de Lille dans son arrêté placardé sur place. « Selon les employés du restaurant l’Orange Bleue, la fissure qui existait déjà (…) a évolué en s’agrandissant les dernières 48 heures avec chute de torchis », et « des bruits de craquements ont été entendus » en fin de soirée, précise ce texte.LilleEffondrement à Lille : La procédure judiciaire peut prendre des annéesSociétéRhône : Un immeuble s’écroule partiellement près de Lyon, pas de victime ni de blessé