« Le Peuple », écrit à la peinture verte ou au marqueur noir. Voilà la signature laissée le 30 mars 2022 près d’une antenne relais et d’un radar automatique incendiés respectivement à Carbonne (Haute-Garonne) et Thouars-sur-Arize (Ariège) puis le 4 avril au pied d’un radar partiellement brûlé à Céreste (Alpes de Haute-Provence). Pour ces faits, sept personnes – six femmes et un homme – ont été interpellées mardi matin par les gendarmes indique ce jeudi Samuel Vuelta-Simon, le procureur de la République de Toulouse. « Les personnes interpellées sont considérées comme appartenant à la mouvance contestataire multiforme (antipass, antivax, « gilets jaunes », etc.). Certains d’entre eux ont déjà participé à des manifestations ou des actions liées à cette mouvance et, pour une partie des faits », revenaient d’un lieu de manifestation », précise le magistrat.De lourdes peines encouruesDeux jours après le coup de filet des gendarmes de la section de recherches de Toulouse, appuyés par ceux de la brigade de recherches de Muret, quatre personnes répondent encore aux questions des enquêteurs : trois femmes, âgées de 44 à 26 ans, et un homme de 38 ans. Ils devraient connaître vendredi le sort que leur réserve le juge d’instruction. Le préjudice concernant l’antenne relais atteint « plusieurs centaines de milliers d’euros », sans compter les milliers de foyers privés de communication, notamment d’accès aux pompiers ou force de l’ordre.Ces faits de « détérioration d’un bien d’autrui par incendie » sont sévèrement punis par la loi quand ils sont commis en « bande organisée ». La peine peut aller jusqu’à vingt ans de prison et 150.000 euros d’amende.Faits diversLyon : Une enquête ouverte après l’incendie volontaire d’une antenne-relais qui a perturbé l’alerte des pompiersFaits diversToulouse : Incendie sur une antenne de téléphonie 5G dans le quartier Rangueil