Invitée le dimanche 13 novembre sur Sept à Huit, la mère de Jonathann Daval est revenue sur certains mots prononcés par son fils, emprisonné pour le meurtre d’Alexia Daval.
“Je ne cautionne pas le geste qu’il a fait, bien sûr, mais non, jamais je ne le laisserais jamais Jonathann, on sera toujours présents pour lui”. Le soutien de la mère de Jonathann Daval est sans faille. Interrogée sur Sept à Huit, ce dimanche 13 novembre, la mère du meurtrier d’Alexia Daval a tenu à se confier sur la vie de son fils, en prison. En détention, mère et fils parlent parfois d’Alexia Daval. “Il ne comprend pas qu’il ait réussi à lui donner plusieurs coups de poings. Il ne se voyait pas violent comme ça”. Au sujet des mensonges de son fils, la maman justifie : “Il a été trop loin et il n’arrive plus à s’en sortir. Il ne sait plus comment faire”.
Interrogée sur son sentiment de responsabilité face à un fils meurtrier, la mère de Jonathann Davalconfie : “Je n’ai pas voulu le croire, mais sinon, non, je ne suis pas responsable du crime qu’il a fait (…) J’ai élevé mes enfants comme je les ai tous élevés. Non je n’ai pas fait un criminel, je n’ai pas fait un monstre à la naissance et après non plus”. Alors quand son fils avoue tout, c’est le choc pour cette mère : “Je suis responsable du changement de version. Je m’en veux plus à moi qu’à lui d’ailleurs. Il a été trop loin, il n’arrivait pas à s’en sortir. Plus d’une fois il a essayé de m’en parler en sous-entendant qu’il l’avait tuée, mais je lui disais d’arrêter de dire des horreurs. Je ne voulais pas entendre qu’il était coupable, il n’a jamais été violent. Je m’en veux car je ne l’ai pas aidé à parler. Quand les journalistes m’ont dit que c’était lui, je me suis effondrée”, a-t-elle confié.
Celle qui reste une mère éprouve beaucoup de tristesse quant au futur de son fils : “On va souvent voir notre fils Jonathann en prison, on y va tous les 15 jours. On passe le week-end sur place, c’est notre routine”. Pour elle, hors de question d’abandonner Jonathann Daval. Elle le soutiendra jusqu’à la fin, ne laissant personne détruire cette relation mère/fils.