De nouvelles révélations concernant l’affaire Richard Berry ont été faites par le Parisien ce mardi 8 novembre. Une expertise psy a été réalisée sur Coline Berry et celle-ci viendrait mettre à mal la version de l’acteur.
Le 2 février 2021, le Point révélait que Coline Berry accuse son père Richard Berry de “faits incestueux alors qu’elle était encore mineure“. Le média affirmait également qu’une plainte, classée sans suite, a été déposée auprès du procureur de la République de Paris. Un an plus tard, le procès pour diffamation s’est ouvert le 1er avril dernier, au tribunal d’Aurillac dans le Cantal. Coline Berry avait été condamnée à verser 20 000 euros pour accusations mensongères d’inceste à Jeane Manson. Une décision à laquelle la principale concernée a fait appel. De nouvelles révélations ont été faites par le Parisien ce mardi 8 novembre. Le parquet de Paris a terminé ses investigations et c’est Me Patrick Klugman, l’avocat de Coline Berry, qui a pris la parole. Alors qu’une expertise médico-psychologique a été réalisée sur la plaignante, celle-ci viendrait mettre à mal la version de Richard Berry. “Les propos de Coline Berry sont compatibles avec les faits dénoncés, son discours est sincère et authentique et ne présente pas de tendance à l’affabulation“, peut-on d’abord lire. Il est précisé ensuite que le “praticien note par ailleurs la présence de syndromes psychotraumatiques probants en lien avec la procédure“. Pour rappel, Richard Berry avait pris la parole publiquement afin de nier les faits évoqués par sa fille. “J’ai été dévasté, anéanti par ces accusations et ces mensonges qu’à déclarés ma fille. C’est une immense tristesse“, avait-il affirmé dans un communiqué.
Suite à la prise de parole de Coline Berry, deux enquêtes pour “agression sexuelle sur mineur de 15 ans” pour Richard Berry et de “corruption de mineur de 15 ans” pour Jeane Menson ont été ouvertes. Entendue à plusieurs reprises, la fille de l’acteur aurait livré des témoignages bouleversants. “Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours embrassé mon père sur la bouche avec la langue“, aurait-elle affirmé. Par la suite, elle aurait précisé que son père avait pour habitude de se “promener nu et en érection” devant elle, lorsqu’elle avait entre 6 et 10 ans. Il serait également arrivé à Richard Berry de proposer à Coline Berry de participer au “jeu de l’orchestre : tandis que Manson mimait des cymbales avec ses seins, Coline devait jouer de la flûte ou de la trompette avec le sexe de son père en érection“, indique le Parisien. Selon ses propos, la jeune Coline aurait les “lèvres entrouvertes et un bout de son gland était dans ma bouche pour que je mime le souffle d’un instrument“, aurait-elle ajouté face aux enquêteurs. La plaignante aurait précisé aussi que son père avait pour habitude de lui “imposer de prendre des bains avec lui, de lui demander de le photographier nu sous la douche“, peut-on lire ensuite. A l’adolescence, Richard Berry aurait “touché les seins de sa fille” avant de la qualifier de “bandante“. Des propos qui auraient été confirmés par une amie de Coline Berry puisque la plaignante lui aurait parlé de choses que son père lui aurait fait faire durant sa jeunesse. “Des jeux, des déambulations nu dans l’appartement et des baisers sur la bouche avec la langue“, est-il conclu.
Les propos tenus par Coline Berry ne sont pas les seuls à avoir été rapportés dans les colonnes du Parisien. Me Patrick Klugman, son avocat, a rapidement décidé de prendre la parole suite à sa plainte classée sans suite. “Coline Berry a dénoncé les faits effroyables qu’elle a subis dans son environnement familial pendant une grande partie de sa jeunesse, en sachant parfaitement qu’ils étaient prescrits”, avait-il d’abord écrit. “Je salue la décision du Parquet, qui après une enquête longue et minutieuse, prend acte de la prescription et les estime ainsi suffisamment caractérisés et donc vraisemblables”, avait-il poursuivi avant d’ajouter : “Personne ne pourra plus dire que Coline Berry est une menteuse, mais simplement que les faits ne peuvent plus être poursuivis. Coline Berry a trouvé en face d’elle un système remarquablement puissant orchestré par son père pour l’interdire de parole”, avait conclu Me Patrick Klugman.