Même pour les soigner, il est interdit de détenir des animaux non domestiques appartenant à la faune sauvage, rappelle la gendarmerie de la Dordogne dans une publication Facebook. Le week-end dernier, une opération mobilisant la brigade mobile de la gendarmerie de Périgueux et l’Office Français de la Biodiversité a eu lieu chez des particuliers qui avaient recueilli 14 rapaces : hiboux grands-ducs, chouette hulotte, chouettes effraies, buses variables et faucons crécerelles.Pour donner toutes leurs chances à ces animaux sauvages de retrouver un jour leur milieu naturel, il faut absolument les confier aux centres spécialisés, contrôlés par l’administration. Il existe par exemple SOS faune sauvage dans le Limousin, l’Essor dans le Lot-et-Garonne et le centre de soins de la LPO à Audenge, en Gironde.La peine encourue pour la détention d’espèces sauvages peut atteindre trois ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amendes.PlanèteAveyron : Les vautours ne sont plus des charognards mais des prédateurs, affirment des éleveursPlanèteGers : Deux buses blessées cherchent un « taxi » entre Auch et Toulouse