Elle s’était effondrée sur scène, en plein concert. Le 19 juillet 2017, la chanteuse Barbara Weldens, âgée de 35 ans, décédait d’un arrêt cardiaque alors qu’elle se produisait à Gourdon, dans le Lot, dans le cadre du festival de musique Léo Ferré. Rapidement la thèse de l’électrocution est apparue comme la cause la plus probable de son décès, due à des dysfonctionnements électriques et non à l’épisode orageux qui faisait rage ce soir-là.Une information judiciaire contre X pour « homicide involontaire » avait été ouverte. Elle a été clôturée et pointe « un lien de causalité entre le décès de l’artiste et des défauts électriques au niveau des luminaires et du microphone utilisé », indique Alexandre Rossi, le procureur de la République de Cahors qui annonce la tenue d’un procès le 15 décembre prochain.Les responsables de la sonorisation et de l’éclairage, ainsi que l’association organisatrice du festival seront sur le banc des accusés. « Le délit reproché est notamment puni de trois ans d’emprisonnement, 45.000 euros d’amende et l’interdiction d’exercer une activité professionnelle en lien avec les faits pendant cinq ans ou à titre définitif », précise le chef du parquet de Cahors.ToulouseDes dysfonctionnements électriques pointés après la mort de la chanteuse Barbara WeldensFaits diversAlsace : Électrocuté, un homme chute de 15 m après avoir escaladé un pylône électrique