Extrêmement touchée par le meurtre de Lola, la collégienne de 12 ans retrouvée morte dans une valise ce vendredi 14 octobre dans le 19e arrondissement de Paris, Faustine Bollaert a tenu à faire part de ses émotions dans un long message sur son compte Instagram.
Ce terrible fait divers agite la France depuis plusieurs jours. Ce vendredi 14 octobre, une jeune adolescente du nom de Lola a été retrouvée morte dans une valise en plein coeur du 19e arrondissement de Paris. Depuis ce jour, les médias de la France entière relatent chacun des avancements de l’enquête. Et la population retient son souffle. Depuis deux jours, une femme de 24 ans du nom de Dhabia B. a été mise en examen et écrouée pour deux chefs d’accusation : “meurtre sur mineur de 15 ans accompagné de tortures ou actes de barbarie” et “viol sur mineur”. Si pour le moment cette femme reste présumée innocente, elle est la principale suspecte de l’enquête. Et l’étau commence à se refermer.
Très touchée par le quotidien des Français, Faustine Bollaert a tenu à partager sa vive émotion via un long message posté sur son compte Instagram. Sous la photo de la jeune fille retrouvée morte, Lola, souriante, la présentatrice de Ca commence aujourd’hui a écrit : “Et puis d’un coup… découvrir son visage. Bien plus que l’annonce glaçante de son meurtre abominable, le visage de cette petite fille ne doit jamais être oublié. Lola aurait pu être notre fille, notre sœur… Comment peut-on commettre l’innommable ? Je ne veux jamais oublier son regard. Je le pose ici en pensant infiniment à elle. À sa famille, plus que tout. À ses amis. À ce qu’elle aurait pu devenir. À ces bonheurs qu’elle ne connaîtra pas”.
Et ce message déchirant n’était pas terminé : “J’ai honte Lola. Honte de cohabiter avec ceux qui t’ont fait subir cela. À ma manière, même sans te connaître, je t’envoie tout mon amour de maman et de femme”. Likée par près de 100.000 personnes sur Instagram, cette publication a également beaucoup fait réagir les internautes. “Pauvre petite fille qui n’a rien demandé, que son âme repose en paix, une grosse pensée pour ses parents”, “Faustine, vous avez écrit les mots justes”, “En voyant son doux visage, j’ai les larmes aux yeux…”ou encore “Je n’ai pas les mots… Ce monde devient fou… RIP belle Lola, tellement triste”.
Revenons sur la suspecte. Née en Algérie le 12 avril 1998, Dhabia B. n’est pas connue des services de police, mais avait été victime de violences conjugales en 2018. La jeune femme est arrivée régulièrement, en tant qu’étudiante, sur le territoire national en 2016. Sans emploi, Dhabia B. a été interpellé le 21 août dernier par la police des frontières dans un aéroport français pour défaut de titre de séjour. Une obligation de quitter le territoire français (OQTF) sous un délai de trente jours lui avait alors été délivrée automatiquement.