Un japonais de 65 ans plonge chaque semaine à la recherche de la dépouille de sa femme, emportée il y a 11 ans par le mosntrueux tsunami qui a dévasté le Japon.
Yasuo Takamatsu ne savait pas plonger. Mais les événements de la vie ont poussé ce japonais aujourd’hui âgé 65 ans à se mettre à ce sport subaquatique. Non pas par plaisir, mais pour se donner les moyens de mener une quête. Celle de retrouver le corps sa femme Yuko, emportée par le terrible tsunami qui a dévasté la côte Pacifique du Tōhoku au Japon, dans la foulée d’un monstrueux tremblement de terre de magnitude 9,1. Extrêmement lourd, le bilan humain s’élève à 14 981 morts mais il n’inclut par les disparus parmi lesquels figure la femme de Yasuo Takamatsu.
“Tu vas bien ? Je veux rentrer à la maison“. C’est le dernier message envoyé par Yuko à son mari le 11 mars 2011, une quarantaine de minutes après le séisme, retrace le Daily Mail. Réfugiée sur le toit d’un bâtiment haut de 13 mètres, elle n’a pas survécu aux vagues tentaculaires qui ont dépassé les vingt mètres à certains endroits. Le téléphone qui lui a servi à envoyer ce dernier SMS a été retrouvé par Yasuo Takamatsu, quelques mois après la catastrophe, sur le parking de la banque où elle était employée.
Depuis onze ans, ce japonais n’a qu’une idée en tête : retrouver le corps de sa défunte épouse. Alors 2013 et l’obtention de son diplôme de plongée, il explore chaque semaine les fonds marins à la recherche de la dépouille de sa chère et tendre. Le chauffeur de bus ne perd pas espoir : “Je veux la retrouver. Même si j’ai bien conscience que l’océan est bien trop vaste, je dois continuer à chercher”. Yasuo Takamatsu n’est pas tout seul dans sa quête, il fait partie d’un groupe de plongeurs qui recherchent eux aussi des proches disparus dans les entrailles de l’océan Pacifique.