Quelques semaines après la mort d’Elizabeth II, le roi Charles III a décidé de se séparer de biens de sa mère. Outre-Atlantique, le souverain réduit les dépenses de la Couronne.
- Le roi Charles III se sépare de biens qui appartenaient à sa mère
- Le souverain cherche à vendre des chevaux de la Couronne
- Elizabeth II était passionnée d’équitation
Charles III fait du ménage. Depuis la mort de sa mère, Elizabeth II, le nouveau souverain britannique a décidé de moderniser la monarchie et de réduire les coûts, alors que les Britanniques font face à une inflation record. Un moins à peine après avoir été proclamé roi, Charles III s’est attaqué à des biens précieux qui appartenaient à Sa Majesté. Comme le rapportent les médias anglais en effet, le roi est sur le point de vendre tous les chevaux de course les plus performants qu’il a hérités de sa mère. En tout, il aimerait se séparer de douze chevaux de course. Parmi les animaux à vendre se trouve notamment Just Fine, qui aura été le premier cheval à gagner une course sous les couleurs de Charles III, mais aussi Love Affairs, qui a remporté une course deux jours avant la mort d’Elizabeth II.
Une source royale, proche du haras Royal Sandringham à Norfolk, a confié que les élevages royaux “se termineraient” au cours des trois prochaines années : “Le Haras Royal pourrait être un musée dans trois ans. Ce serait vraiment dommage”. Charles III, qui possède 60 chevaux de course et 38 poulinières à Sandringham, devrait bientôt commencer à réduire les effectifs. Les 30 poulains attendus en 2024 risquent également d’être vendus à des prix élevés, tout comme la dernière race de la reine. “Le lien entre la famille et l’industrie des courses de chevaux se poursuivra malgré tout, a expliqué une source proche de la Couronne britannique. La volonté est de continuer avec les traditions et les liens avec Royal Ascot mais pas à la même échelle que Sa Majesté car elle avait une passion.”
Selon elle, certains chevaux ont d’ores déjà été vendus, notamment par des propriétaires originaires des pays du Golfe, lors d’un “roulement naturel”. Comme le roi Charles III qui va se séparer de douze chevaux, la reine Elizabeth II vendait également des animaux, mais généralement seulement sept par an. Au moment de sa disparition, la monarque avait 37 chevaux, dont un tiers ont été donnés à Charles. En 1952, après la mort du roi George VI, Elizabeth III a reçu le cheptel reproducteur et de course de son père, ce qui déclencha un amour de longue date pour le sport. Avant les animaux, Charles III s’est séparé d’un proche de sa mère. Il s’agit de John Warren, le directeur des courses qui a supervisé tous les intérêts de course et d’élevage de cheveux de Sa Majesté pendant plus de 13 ans.
Jusqu’à son dernier souffle, Sa Majesté était restée très proche de John Warren à qui elle demandait des nouvelles quotidiennes de ses chevaux. Il lui a même rendu visite à Balmoral, là où elle s’est éteinte le 8 septembre dernier. “Nous sommes restés assis là pendant des heures à élaborer des stratégies et à faire des plans pour l’avenir, se souvenait le directeur des courses. Je pense que la chose la plus agréable pour moi est de savoir qu’elle était entourée des membres de sa famille. Elle était dans un état d’esprit si sain et dans une forme formidable. Elle a vraiment adoré les avoir avec elle et pouvoir parler de ses chevaux et de son amour pour ses chevaux jusqu’à la toute fin.”