Contraint de planifier un rendez-vous une fois par semaine avec Liz Truss, la Première ministre britannique, Charles III semble déjà las de cette tradition. Pourtant, le nouveau roi du Royaume-Uni n’a pas d’autre choix que de s’y plier. Et ce jusqu’au terme de son règne.
Le nouveau roi du Royaume-Uni aurait-il sous-estimé toutes les traditions auxquelles il est obligé de se plier ? Depuis son arrivée sur le trône, faisant suite au décès d’Elizabeth II, survenu le 8 septembre dernier, Charles III semble parfois tâtonner tout ce qui touche à son nouveau statut. L’héritier du trône, qui sera couronné le 6 mai 2023, semble avoir découvert de nombreuses obligations dont il se serait bien passé. Mais le monarque britannique ne peut pas gérer son emploi du temps à sa guise et doit se plier à plusieurs rendez-vous immanquables.
Il faut dire que l’époux de Camilla Parker Bowles est connu pour avoir du mal à garder sa langue dans sa poche. Abonné aux coups de sang en tout genre, Charles III a de nouveau fait parler de lui, et pas pour les bonnes raisons. Dans une vidéo qui a fait le tour du monde, que ce soit dans les médias ou sur les réseaux sociaux, le nouveau roi d’Angleterre a été obligé de recevoir la Première ministre du Royaume-Uni, Liz Truss. Pour information, l’une des obligations de chaque souverain anglais est d’avoir un entretien hebdomadaire avec la cheffe du gouvernement.
Et le moins que l’on puisse dire est que ce nouveau rendez-vous n’a pas semblé au goût de Charles III. Ce dernier n’a pas hésité à le faire savoir en exprimant son ennui à l’idée de devoir la recevoir. Alors que la caméra officielle tournait à Buckingham Palace pendant que lui et Liz Truss étaient en train de se saluer avec les politesses réglementaires, Charles III s’est exclamé : “Alors, vous êtes encore là. Mon Dieu, mon Dieu… peu importe”. Alors même que leur réunion était de la plus haute importance.
Car Liz Truss est en pleine crise politique et économique. Le Royaume-Uni et ses habitants sont frappés de plein fouet par les marchés financiers depuis que le Parti conservateur est arrivé au pouvoir. Alors Charles III va certainement devoir ronger son frein, car cela n’est pas prêt de s’arrêter. D’autant plus que le souverain avait déjà fait parler de lui lors de sa crise de nerf lorsqu’il n’arrivait pas à signer un document à l’aide d’un stylo apparemment capricieux. “Je ne supporte pas cette foutue chose.. Oh mon dieu, je déteste ça”, s’était-il énervé. Des images qui font tâche pour le nouveau monarque. Et notamment lorsque l’on sait à quel point le taux de popularité d’Elizabeth II était impressionnant.