Dans le nouvel épisode de son podcast, Meghan Markle a critiqué deux séries américaines. Selon la duchesse de Sussex, ces sitcoms “diminuent la crédibilité des femmes”.
- Meghan Markle a dévoilé un nouvel épisode de son podcast
- La duchesse parle avec sincérité de la place des femmes dans la société
- Elle a critiqué deux séries très connues
Meghan Markle a repris du service. Après avoir mis sur pause la diffusion de son podcast sur Spotify, la duchesse de Sussex a dévoilé un nouvel épisode d’Archetypes. Dans celui-ci, l’épouse du prince Harry a critiqué deux séries américaines très connues : How I Met Your Mother et Scrubs. Ce qu’elle reproche à ces sitcoms ? De “diminuer la crédibilité des femmes” en les faisant passer pour des “folles”. Meghan Markle a lu plusieurs citations, dont une de la série How I Met Your Mother dans laquelle le personnage de Barney, joué par Neil Patrick Harris, lançait : “Si elle est si folle, elle doit être aussi sexy”. Mais aussi une phrase prononcée par Elliot (Sarah Chalke), dans Scrubs. “Je ne peux pas le supporter, Carla ! Je ne peux pas cacher la folle une minute de plus, pestait cette médecin. Je suis une montagne de nerfs sur le point d’éclater et de cracher de la folie en fusion, partout sur lui et il va mourir comme ça.”
“Traiter quelqu’un de folle ou d’hystérique rejette complètement son expérience et minimise ce qu’il ressent, a analysé la duchesse de Sussex. Si quelqu’un est une fois traité de fou peut pousser les autres à penser qu’il est réellement malade ou parfois pire. Au point que de vrais problèmes de toutes sortes sont ignorés. Eh bien, cela ne se produit pas aujourd’hui.” Pour Meghan Markle la “stigmatisation entourant le mot ‘fou’ a un effet dévastateur”, en particulier pour ceux qui éprouvent de “vrais problèmes de santé mentale”. “Je suis assez attachée à ce mot, à cette étiquette de ‘folle’, à la façon dont elle est lancée avec tant de désinvolture et aux dégâts qu’elle cause, a poursuivi la maman d’Archie et de Lilibet. Des relations aux familles brisées, aux réputations détruites et aux carrières ruinées…”
“Les femmes qui ont de vrais problèmes de santé mentale ont peur, se taisent, intériorisent et répriment leurs sentiments depuis bien trop longtemps”, a ajouté l’ancienne actrice, elle-même traitée de “folle” et “d’hystérique” durant sa carrière. Dans son podcast, Meghan Markle a révélé qu’elle avait du mal à pleurer car elle était “conditionnée” pour avoir un certain “type de sang-froid”, mais elle voulait “le laisser sortir”. Lorsqu’elle était au sein de la famille royale britannique, la duchesse de Sussex a eu des pensées suicidaires, comme elle le confiait à Oprah Winfrey. “Je leur ai expliqué que je devais aller quelque part pour recevoir de l’aide. Je leur ai dit que je n’avais jamais ressenti cela auparavant. Ils m’ont dit que je ne pouvais pas être aidée, que ce ne serait pas bon pour l’institution”, expliquait-elle.
“La seule chose qui l’a empêchée de commettre l’irréparable, c’est à quel point ce serait injuste pour moi après tout ce qui était arrivé à ma mère. Elle ne voulait pas me mettre dans la position de perdre l’autre femme de ma vie, avec un bébé à l’intérieur d’elle, notre bébé”, réagissait le prince Harry, désemparé face au calvaire vécu par son épouse. À la fin de son émission, la duchesse de Sussex a lu un poème, Breathe de Becky Hemsley, qui, selon elle, lui a été envoyé par SMS par un ami et lui a servi d’“étoile du nord” pendant l’enregistrement d’Archetypes. Le passage, étonnamment personnel, décrit une femme confrontée à des attentes contradictoires et qui décide d’arrêter de vouloir plaire à tout le monde.