Philippe Bouvard était l’invité du plateau de C à Vous ce mercredi 5 octobre. L’occasion pour lui de faire quelques confidences sur son état de santé.
Philippe Bouvard est un célèbre animateur et journaliste que l’on ne présente plus. Il a commencé sa carrière en tant que coursier pour le service photo du Figaro avant de devenir le rédacteur en chef de France-Soir, puis chroniqueur pour Paris Match et Point. Pendant plusieurs années, il a été à la tête des Grosses Têtes et il revient sur le devant de la scène avec son nouvel ouvrage intitulé Le petit monde de Don Bouvard. Invité sur le plateau de C à Vous ce mercredi 5 octobre pour en faire la promotion, il n’a pas hésité à faire quelques confidences sur son état de santé. “Je dois vous prévenir que le grand âge m’a valu quelques sérieux handicaps“, a-t-il lancé. Parmi ceux-ci, il y a sa “vue qui est devenue aussi basse que ma taille et a perdu tellement de centimètres“, s’amuse-t-il avant de préciser : “Ce n’est pas le seul puisque j’entends très mal aussi“. Anne-Elisabeth Lemoine lui a donc demandé si c’est “la raison pour laquelle vous êtes assis à mes côtés ?“. Ce à quoi le principal concerné répond : “Non… mais c’est une proximité agréable. C’était un prétexte pour me rapprocher de vous“. Bien décidé à faire preuve d’humour, Philippe Bouvard poursuit : “On ne peut pas atteindre 93 ans comme je le fais sans que la nature vous lâche un petit peu. L’essentiel, quand on fait notre métier, c’est qu’il reste quelques lobes du cerveau“, a-t-il conclu.
Son grand âge, ce n’est pas la première fois que Philippe Bouvard l’évoque. Quelques jours après la sortie de son précédent ouvrage, On s’en souviendra, c’est sur l’antenne de France Info qu’il s’était confié. “J’ai la sensation d’avoir fait ce que je voulais faire, et de l’avoir fait complètement“, avait-il d’abord assuré avant d’ajouter : “Je ne peux pas me plaindre. J’ai la sensation d’avoir fait les métiers pour lesquels j’ai eu une vocation. Heureux qu’on m’ait accepté avec des défauts que mon métier transformait en qualité”. S’il a vieilli au fil des années, Philippe Bouvard avait indiqué ne pas s’en être aperçu. “Je n’en reviens pas d’avoir 92 ans”, avait-il révélé avant de préciser : “Ça m’est tombé dessus sans que je m’en aperçoive, or je suis forcément passé par 70, 80 et 90 ans, mais je ne sais pas, je ne l’ai pas vu passer”. Selon ses propos, ce qui le touchait davantage était le fait de se dire qu’il “va vers la fin de vie et je n’ai l’impression d’avoir terminé mon existence. Il y a une contradiction“. Des propos touchants qu’il a également tenus sur le plateau de C à Vous. “Je vais avoir 93 ans et j’ai le sentiment de ne pas avoir tout fait mais l’âge n’éteint pas les passions“, a-t-il conclu.
Si nombreux sont ceux qui attendent la retraite pour pouvoir se reposer, ce n’est pas le cas de Philippe Bouvard. A bientôt 93 ans, il n’a pas l’intention de s’arrêter là. “J’ai senti l’ennui qui guettait celui qui a travaillé tout le temps et toute sa vie“, a-t-il affirmé. Selon lui, il est “impossible de passer du plein emploi à la sieste continuelle. Il faut avoir l’impression d’avoir toujours quelque chose à dire. Parfois on se trompe mais il faut garder l’oreille et le regard de ses contemporains alors il n’y a pas d’autre moyens que les médias“, a poursuivi l’emblématique journaliste. Considéré comme étant “l’affreux jojo” pendant plusieurs années, il assure ne plus l’être. “Il y a eu plus affreux que moi mais c’est vrai qu’à l’époque, mes audaces ne faisaient pas que sourire“, a-t-il conclu, amusé.