Au mois de mai de l’année dernière, une jeune femme se rend au commissariat de Toulouse. Elle explique aux policiers qu’elle a reçu plusieurs PV pour des fraudes commises sur le réseau de transports en commun Tisséo, qu’elle n’aurait en fait jamais commis. Elle affirme alors être victime d’une usurpation d’identité. Trois mois plus tard, elle se présente à nouveau et raconte aux enquêteurs que les faits se sont reproduits et qu’elle n’est pas la resquilleuse qu’on l’accuse d’être. Qu’il y a erreur sur la personne.Le groupe « fraudes » de la sûreté départementale décide de se pencher sur son cas pour démêler le frais du faux. Mais au fil de leurs recherches, du visionnage des bandes-vidéo et auditions, ils comprennent que la plaignante est loin d’être une victime. Elle est même bien la contrevenante, celle qui a trouvé le moyen de payer ni son ticket de métro, ni ses PV. Elle a été convoquée en fin de semaine dernière par les policiers. Face à eux, elle a reconnu le subterfuge. Elle devra s’expliquer plus tard devant la justice pour ces dénonciations mensongères.Faits diversToulouse : Il montre ses fesses aux policiers… et son pantalon l’empêche de s’enfuirFaits diversToulouse : Une centaine de personnes évacuées à la suite d’un incendie à la faculté de chirurgie dentaire