Une étudiante de 30 ans a violé un homme qu’elle avait rencontré en ligne à Southampton. La victime a déclaré au tribunal qu’elle était beaucoup plus grande et plus forte que lui.
Les hommes peuvent également être victimes de viol. L’idée selon laquelle les victimes de délits sexuels sont toujours des femmes est fausse ! En effet, Imogen Brooke, une étudiante de 30 ans, a comparu devant le tribunal de Southampton pour viol, rapporte le Daily Mail. Elle aurait forcé un homme, qu’elle a rencontré en ligne, à avoir des relations sexuelles avec elle. Selon les sources du média au tribunal, cette femme était ivre quand elle a commencé à chevaucher l’homme alors que celui-ci lui aurait clairement fait savoir qu’il ne le désirait pas. “Après 15 minutes, elle s’est détachée de lui, s’est retournée et s’est endormie directement, laissant l’homme “violé” – qui ne peut être nommé pour des raisons juridiques – allongé dans son lit, incrédule”, rapporte le média.
“Elle l’a tiré vers elle et lui a dit ‘tu dis peut-être non, mais ta queue dit oui’. Elle est montée sur lui et a baissé son caleçon”, avait déclaré le procureur Robert Bryan. La victime aurait déclaré aux enquêteurs qu’Imogen Brooke était “beaucoup plus grande et plus forte” que lui et qu’il n’avait pas réussi à la déplacer. Il a souligné le fait qu’il voulait que ça s’arrête. Dire clairement “NON” n’était donc pas suffisant. Seulement, une fois l’acte terminé, Imogen Brooke s’est juste retournée et s’est endormie, toujours selon l’initié.
Il n’y a de viol que si la victime est une femme ?
Quand elle a été interrogée, Imogen Brooke a nié l’accusation. Elle avait notamment nié avoir poussé l’homme en question afin d’avoir des relations sexuelles non consenties avec lui. “Ceci diffère de l’accusation de viol, pour laquelle la définition légale est qu’une personne pénètre intentionnellement le vagin, l’anus ou la bouche d’une autre personne avec un pénis, sans le consentement de cette dernière”, explique le Daily Mail. Pourtant, devant la Cour, les jurés ont été informés du fait qu’il s’agissait d’une fausse idée que de penser que les victimes de délits sexuels étaient toujours des femmes.
“Imogen Brooke a poussé [le plaignant] à avoir une activité sexuelle… et il n’était pas consentant, et elle n’a pas raisonnablement cru qu’il était consentant”, avait déclaré Robert Bryan à la cour. Si l’on se réfère à l’image publique, les délinquants sexuels sont toujours des hommes et les victimes sont toujours des femmes. “C’est une idée fausse. Les idées fausses sont exactement cela – ce sont des opinions erronées”, souligne le procureur avant d’ajouter que les stéréotypes ne devaient aucunement avoir de place dans un tribunal et qu’il fallait juger cette affaire en se référant à des preuves criminelles et non sur des stéréotypes. “L’excitation physique est totalement distincte du consentement. Les deux peuvent aller de pair, mais peuvent aussi être séparés. Ce n’est pas parce que vous êtes physiquement excité que vous le voulez”, toujours selon le procureur.
Elle a accusé son poids comme argument
L’homme et Imogen Brooke se sont rencontrés en ligne et le jury a été informé du fait que le viol s’était déroulé au domicile de la trentenaire à Southampton, Hants. “Après quelques verres, ils sont allés se coucher, et ce qu’il voulait, c’était dormir. Miss Brooke voulait avoir des relations sexuelles, et lui tirait le bras, pour finalement le tirer sur le dos”, avait expliqué M. Bryan à la Cour. Lors de l’interrogatoire, l’homme a reconnu qu’il avait eu une érection, mais qu’il ne la contrôlait pas.
Il a souligné le fait qu’il avait été forcé puisqu’Imogen Brooke l’aurait chevauché. Seulement, il a souligné le fait qu’il n’avait pas éjaculer et que son érection s’est arrêtée pendant l’acte. C’est ce qui aurait démotivé Imogen Brooke à continuer. De son côté, Imogen Brooke avait totalement nié l’accusation. Elle a avoué qu’elle était consciente de son poids et qu’elle n’aurait jamais adopté cette position. Le procès est toujours en cours.