Invitée sur le plateau d’En aparté sur Canal +, Virginie Efira s’est confiée sur un handicap qui l’empêche d’avoir une carrière à l’international. Et elle est bien décidée à changer tout ça.
Depuis le mercredi 21 septembre 2022, Virginie Efira est à l’affiche du film Les Enfants des autres. A l’occasion de la promotion de ce nouveau long-métrage, l’actrice était invitée ce mardi 27 septembre, sur le plateau d’En aparté sur Canal+. L’occasion pour Nathalie Lévy de l’interroger sur un handicap qui gêne la comédienne : “Alors je sais que vous avez un anglais à travailler…”, lui lance-t-elle. Et en effet, Virginie Efira déplore son niveau d’anglais. “C’est ça… Attendez là je suis très motivée. Mais se dire ‘Je suis très motivée’ et rien faire pour ça ne va pas. C’est comme, le plus important ce n’est pas l’amour, ce sont les preuves d’amour. Et donc il faudrait faire prioritairement, et ça je vais le faire mais pas seulement, parce que je convoite une grande carrière internationale, c’est que je fais malgré tout des festivals…”, commence-t-elle par confier.
Très mal à l’aise quand elle parle anglais, Virginie Efira explique : “Et je réponds mal aux questions. En français, ça dépend des jours mais alors en anglais, vraiment c’est très limitant. J’essaie d’être drôle, je suis navrante, j’essaie d’être perspicace, ce n’est même pas des banalités… Les gens ont l’air circonspects. (…) Là par exemple, je tourne une série, elle passe sur une plateforme, donc forcément c’est une vision qui n’est pas que française, il faut quand même pouvoir échanger avec un minimum de nuances. Donc ça je vais le faire, ne fût-ce que pour ça”. Une réponse qui fait alors réagir Nathalie Lévy : “Objectif 2023 : cours d’anglais intensif”. “Quand je reviendrai ici, on fera toute l’émission en anglais”, lui répond l’actrice.
Les confidences touchantes de Virginie Efira au sujet de sa fille
Lors de cette interview, Virginie Efira se confie aussi sur sa vie privée, notamment sur le fait que sa fille, Ali, née en 2013, la suive régulièrement en tournage : “Elle est dans une distance que je trouve assez juste. Il y a des trous d’air dans une journée. Moi j’aime bien désacraliser le moment du tournage, tout ce qui peut rentrer en dehors pour replonger après, m’intéresse, et donc prioritairement elle. Je lui demande parfois, mais j’espère que ça ne la soûle pas, qu’on ne l’emmerde pas avec ça. Je la trouve bien contente”, confie-t-elle. Qu’en est-il du temps qui passe ? En effet, l’actrice a tenu à évoquer sa longue carrière mais aussi son rapport avec les années passant : “Je passe peu de temps dans mon petit fauteuil avec ça, mais je pense que ça vous traverse quand même, qu’on soit acteur ou pas”.
Les complexes de l’actrice
Virginie Efira confie : “C’est comme si ce n’était pas moi. Au cinéma, bizarrement, je ne suis pas du tout complexée… Je me suis mise pas mal à poil dernièrement, mais ce n’est pas un délire exhibo et, dans la vie, c’est plus compliqué. J’ai une pudeur inouïe. Pour revenir à la nudité, j’ai beau me dire que le cinéma est là pour filmer tous les corps, tels qu’ils sont, pour préparer Benedetta (film dans lequel elle incarne une nonne lesbienne au XVIIème siècle, ndlr.) j’ai tout de même fait du sport et attention à ce que je mangeais. C’est une contradiction dont je ne suis pas très fière…”.
Virginie Efira : “J’ai été belle-mère à 22 ans et le rapport à l’enfant, je le connais”
La comédienne, qui incarne une belle-mère dans son nouveau film, est bien concernée par le sujet, puisque plus jeune, elle était en couple avec un père de famille. “J’ai été belle-mère à 22 ans et le rapport à l’enfant, je le connais. On ne sait plus si l’on compte, si notre avis est valable, si l’on doit s’effacer. Bref, on cherche sa place” a-t-elle dit, avant de poursuivre : “Quelle est celle que vous accorde le père ? La mère ? L’enfant aussi qui, parfois, en a marre de vous voir dans son cercle. Que peut-on alors tisser avec lui ? Doit-on participer à son éducation ? C’est une relation précieuse, mais dont on ne cerne pas bien les limites”.