Par Marine T.
Diana Olijar a vécu l’enfer. Alors qu’elle avait la vie devant elle, elle a été complètement bouleversée en 2012, lorsqu’elle avait été attaquée de manière très violente par son compagnon de l’époque. Durant six ans, alors qu’elle portait de nombreuses séquelles, il a été impossible de lui poser un diagnostic.
Diana Olijar a bien cru qu’elle allait perdre la vie. En 2012, elle a été victime de violences conjugales de la part de son ancien compagnon, comme le rapporte le Mirror. Aujourd’hui âgée de 34 ans, elle avait subi de nombreuses violences de la part de celui qui partageait sa vie à l’époque. Sous les coups de son compagnon, elle avait été laissée pour morte dans son lit. Durant plusieurs années, alors qu’elle portait de nombreuses séquelles, à la colonne vertébrale, les médecins ont été incapables de savoir ce qu’elle avait. Après de nombreux examens, le diagnostic est tombé : elle souffre de la maladie appelée syndrome d’Ehlers Danlos – une maladie débilitante qui attaque le système nerveux. Ainsi, à cause de coups de son ancien compagnon, des gestes simples du quotidien, comme se servir une tasse de thé, lui semblent aujourd’hui impossible.
Au départ, les médecins avaient estimé que ses étourdissements, ses migraines et ses douleurs au cou n’étaient que des symptômes de traumatisme. La mère de la jeune femme avait expliqué qu’en 2018, lorsqu’elle a enfin été diagnotiquée, les symptômes étaient si graves, qu’ils auraient pu provoquer une décapitation interne. “Tout ce que j’ai entendu des professionnels de la santé, c’est qu’il ne s’agissait que d’une réaction traumatique et que j’avais besoin de repos et de sommeil“, s’est ainsi la jeune femme, qui est hôtesse de l’air.
Diana Olijar ne peut plus supporter le poids de sa tête sur son cou
“Ils ont dit que ça s’améliorerait avec le temps, mais ça empirait progressivement jusqu’à ce que je sois diagnostiquée. Je n’en ai pas parlé depuis longtemps à cause de la honte de ce que j’ai vécu“, a-t-elle encore confié, toujours traumatisé par les violences dont elle a été victime. “Toute ma vie est essentiellement consacrée aux soins médicaux et à essayer d’aller mieux. Je ne gère rien. Je sais qu’il y a un long chemin à parcourir et beaucoup de traitements devant moi.”
Dans les mois qui ont suivis son agression, la jeune femme n’avait peu de symptômes. Ils ont commencé à s’aggraver dans le temps et sont devenus de plus en plus importants. Sa vision et son audition ont commencé à se détériorer et ses articulations se disloquaient au hasard. Il y a quatre ans, on lui a diagnostiqué un SED et un syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS). Elle n’a tellement plus de force, que son cou ne peut plus supporter le poids de sa tête. Elle ressent ainsi de nombreuses douleurs comme des forts maux de tête.
Les frais médicaux de Diana Olijar sont très importants
Aujourd’hui, dès qu’elle sort de chez elle, elle doit porter un collier spécialisé pour l’aider à surporter le poids de sa tête. Elle se déplace également en fauteuil roulant. “Suite à un appel désespéré l’année dernière, Diana a subi une intervention chirurgicale pour éviter que sa colonne vertébrale et son tronc cérébral ne soient endommagés“, ont encore rapporté nos confrères du Mirror. Seulement, pour tenter d’aller mieux et surtout faire en sorte que son état de santé ne s’aggravent pas, elle doit subir une nouvelle opération qui vise à détacher sa moelle épinière. Problème : l’opération coûte très cher, 100 000 £. “Je travaille à résoudre ce qui se passe avec mon corps parce que la maladie a progressé. C’est pour les soins médicaux et les frais juridiques“, a-t-elle lancé.
“Je reste positive et j’espère qu’il y aura quelqu’un qui pourra m’aider à traverser cette épreuve. J’espère que je pourrai m’améliorer suffisamment pour reprendre n’importe quel emploi afin de pouvoir subvenir aux besoins de ma fille de 14 ans. Il est important de faire prendre conscience de la situation et de la condition“, a-t-elle encore déclaré, avec beaucoup de courage et d’espoir.