Après des années de douleurs quotidiennes, un père de famille a récemment été diagnostiqué d’une tumeur au cerveau qui était pourtant détectable, selon les informations du Sun.
Depuis plus de douze ans, Ben Jones, un homme de 37 ans résidant à Merthyr Tydfil au Pays de Galles, souffrait quotidiennement. Une situation difficilement vivable pour le père de famille qui pouvait faire jusqu’à 30 crises par jour, sans qu’aucun diagnostic ne puisse être posé sur la raison de ces douleurs, comme le dévoile The Sun dans un article le lundi 19 septembre.
Tout a commencé en 2010, quand Ben Jones s’est rendu à l’hôpital Prince Charles, après avoir contracté une méningite. Quatre ans plus tard, il s’est de nouveau déplacé à l’hôpital, pour la même raison. Dans les deux cas, les médecins n’ont décelé aucune anomalie lors des scanners cérébraux réalisés. Pendant de nombreuses années, il a donc continué à subir des crises qu’il décrit comme des “mini crises cardiaques” et à prendre des quantités importantes d’analgésiques afin de tenir le coup.
En juillet 2022, Ben Jones s’est une nouvelle fois rendue à l’hôpital et un diagnostic a enfin été posé : il souffre d’une tumeur au cerveau. Alors qu’il est transféré dans un autre hôpital pour suivre un traitement spécialisé, il apprend que sa tumeur était en fait bien visible depuis les premiers scanners. Un véritable choc pour l’homme de 37 ans qui a confié : “Ce n’est que lorsqu’ils m’ont montré les scanners remontant à 2010 que j’ai réalisé que l’hôpital Prince Charles l’avait manqué pendant tout ce temps (…) C’est visible. Je pouvais le voir et ma partenaire pouvait le voir aussi“.
Une erreur médicale qui coûte très cher au Gallois puisque le cancer s’est propagé avec les années. Désormais, l’homme qui a perdu son permis de conduire et son emploi de gestionnaire de chantier ferroviaire en raison de son état de santé doit subir une intervention chirurgicale en octobre prochain. Les médecins vont tenter de retirer sa tumeur même s’ils sont assez sceptiques quant au succès de cette opération. Après cela, Ben Jones devra probablement suivre “une chimiothérapie ou une radiothérapie“. Un long procédé médical qui aurait pu être évité si le bon diagnostic avait été posé, douze ans plus tôt.