Alors qu’elle s’apprête à monter sur les planches au thêatre Montparnasse aux côtés de Jean-Pierre Darroussin, dans “le principe d’incertitude”, Laura Smet s’est confiée sur son état d’esprit actuel.
Actrice, réalisatrice et dès le 22 septembre, comédienne au théâtre Montparnasse au côté de Jean-Pierre Darroussin, Laura Smet touche à tous les arts et se plaît à découvrir de nouvelles facettes de son talent. Dans une interview accordée à l’édition week-end des Echos,la fille de Johnny Hallyday a fait part de ses états d’âme, avec tact et mesure, à son image.
Laura Smet “Depuis que mon père est mort, je n’aime plus Paris”
En dépit de tous ses projets, de sa vie de maman et de sa vie tout court, Laura Smet demeure toutefois marquée par le décès de son illustre père, même si le temps a passé et que la blessure pourrait sembler moins vive. “A Paris, j’ai parfois l’impression d’avoir une couche de poussière sur moi, a-t-elle expliqué dans les colonnes des Echos, depuis que mon père est mort, je n’aime plus Paris, je ne sais pas à quoi c’est dû, elle me rend triste cette ville, ce qui n’est pas le cas au bord de la mer”a confié Laura Smet. La mer, c’est justement son moyen de se ressourcer, quand elle a la possibilité de “fuir” cette ville-lumière qui lui semble si éteinte depuis que l’étoile Johnny s’est éteinte le 5 décembre 2017. “J’ai une maison dans le Sud-Ouest, a-t-elle précisé, j’ai la chance de pouvoir partir dès que je le peux avec ma petite famille, c’est un luxe énorme” a admis la fille de Nathalie Baye “J’aime profiter de la nature, c’est l’un des plaisirs qui me fait le plus de bien au monde, et que j’ai réappris à aimer à la suite du confinement.” a également souligné Laura Smet.
Un brin mélancolique, la fille de Johnny Hallyday a trouvé une issue favorable à la guerre qui l’opposait à sa belle-mère, Laeticia Hallyday, dans le cadre de l’héritage du rockeur. Dans les colonnes de “Madame Figaro”, la comédienne était revenue sur cette situation qui l’a beaucoup choquée et fragilisée “Depuis La Sainte Famille, je n’ai pas tourné pour le cinéma. Il faut être honnête : être en permanence dans la presse people n’incite pas au rêve. Tout ce déballage médiatique ne donne pas envie aux réalisateurs, et je le comprends très bien », avait-elle alors déclaré, avant de poursuivre “Tout ce truc autour de mon père a été glauque, choquant et difficile, et faire du théâtre, c’est remettre l’église au milieu du village. C’est nettoyer, réparer […] cela a été d’une telle violence que je me demandais parfois pourquoi j’avais choisi ce métier et qui j’étais vraiment. Mais je suis une artiste, et j’espère remettre du jeu et de la lumière au-devant de la scène.”
Laura Smet, rassérénée par sa maternité
Heureusement, la jeune maman a rencontré l’amour inconditionnel avec son petit Léo, comme elle l’a expliqué dans les colonnes du Parisien, ce 16 septembre. “Ça m’a donné le sens de tout. Ça m’a remis en place. Je ne savais pas ce que c’était vraiment d’aimer avant. On dit un amour inconditionnel, mais c’est un truc de fou quand même, ça t’envahit tout. Je me sens beaucoup plus sereine, parce que moins dans l’ego, sur ma petite personne. Hier soir, j’étais pétée de peur parce que mon mari venait pour la première fois me voir ; ce qui m’a apaisée, c’est de regarder une photo de mon fils, parce que c’est pour lui que je le fais. C’est un truc qui porte énormément.” Avant de conclure “J’ai enlevé des poids pour être de nouveau un peu légère, il y a certaines choses que j’ai changées dans mon comportement, je m’entoure de choses qui me font vraiment du bien”. De quoi apaiser les accents mélancoliques.