La belle-soeur du père de famille a tenté de justifier les différents sévices auxquels étaient soumis les différents membres de la fratrie.
Une commune plongée dans l’incompréhension. Un couple de Noyelles-Sous-Lens, dans le Pas-de-Calais, sera jugé en janvier, soupçonné de violences et de carences éducatives, après la découverte mardi par la police de deux de leurs dix enfants attachés à des chaises hautes, dans une situation “d’hygiène déplorable”, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.
Pour autant, interrogée de manière anonyme par BFMTV, la belle-soeur du père de famille, qui est donc la tante des enfants, tente de relativiser la situation.
“Ce sont des enfants de bas âge qui, s’ils marchent par terre, peuvent se cogner aussi”, commence-t-elle.
“La maman était en train de donner le biberon à son autre petit dernier. Elle ne pouvait pas s’occuper de tous ses enfants en même temps, c’est normal”, ajoute-t-elle encore, comme pour tenter de dédouaner ses proches des mauvais traitements dont ils sont accusés.
La situation familiale avait été dénoncée par l’un des aînés de la fratrie, et le parquet a été averti le 30 août par un signalement de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Béthune, Thierry Dran, confirmant une information de la Voix du Nord.
Lorsque les policiers sont intervenus, ils ont “constaté que deux enfants de deux et cinq ans” se trouvaient “attachés à des chaises hautes, pour ne pas qu’ils bougent”, et dans un “état d’hygiène déplorable”, a-t-il poursuivi. Toutefois, “on ne peut pas dire” qu’ils étaient couverts d’excréments, comme l’ont rapporté certains médias, a-t-il précisé.
Les parents, un homme de 44 ans et une femme de 40 ans, sont soupçonnés de “soustraction par ascendant aux obligations légales” et de “violences sur mineur de 15 ans par ascendant”, sans ITT (incapacité totale de travail).