Contacté par la famille de l’un des jeunes suspects, l’entourage de la victime a immédiatement écarté la proposition.
Une circonstance aggravante? Une semaine après la violente agression d’Angèle Houin dans les rues de Cannes, la retraitée de 89 ans se remet difficilement des violents coups reçus de la part de mineurs de 14 et 15 ans. Devant la caméra de BFMTV, cette dernière affirme ne pas se souvenir de la scène, mais avance également que la famille de l’un des agresseurs aurait tenté d’étouffer l’affaire en échange d’une somme d’argent.
“Les parents ont téléphoné à ma petite fille pour leur proposer de l’argent pour enlever la plainte. Ils l’ont appelée ils lui ont dit ‘vous ne voulez pas enlever la plainte, on vous donne des sous.’ Elle a dit ‘non on ne veut rien du tout, dégagez’”, affirme-t-elle.
Une initiative bien loin de faire retomber la colère chez les proches de la victime. Toujours auprès de BFMTV, René Ginola, fils de la retraitée, assure que “c’est une honte de s’attaquer à des proies faciles comme ça.” D’autant que selon le maire de la ville, David Lisnard, une des familles aurait également “tenté de couvrir les agissements de l’un des mis en cause sur la base d’un faux témoignage.”
Dans l’attente de leur présentation devant un juge pour enfants en novembre, les trois suspects âgés de 14 à 15 ans sont placés sous contrôle judiciaire dans des centres éducatifs fermés.