Les recherches, dans une forêt des Ardennes, sont pour l’instant restées infructueuses. L’avocat de la famille ne perd pas espoir de faire une découverte lors de cette neuvième campagne qui doit débuter le 26 septembre.
C’est la neuvième fois que ce bout de forêt, situé à Issancourt-et-Rumel dans les Ardennes, est passé au peigne fin. À partir du 26 septembre, les fouilles pour tenter de retrouver le corps d’Estelle Mouzin reprennent, indique Me Didier Seban à BFMTV.com, confirmant une information de RTL.
“On va continuer d’utiliser de nouvelles technologies lors de ces fouilles et nous gardons toujours l’espoir de lever enfin ce mystère” qui dure depuis plus de 19 ans. “On le doit à la famille”, précise Me Seban, avocat du père de la petite fille disparue en 2003.
Les recherches devraient durer une semaine, en présence de Monique Olivier. C’est elle qui a guidé les enquêteurs dans cette forêt située à moins de 4 kilomètres de Ville-sur-Lumes, commune où Michel Fourniret possédait une maison héritée de sa sœur. Dans ses aveux, Monique Olivier reconnaît avoir participé à la séquestration de la fillette avant d’accompagner le tueur en série sur un petit chemin dans la forêt où il a enseveli le corps.
Depuis la mort de son ex-époux, le 10 mai 2021, Monique Olivier représente le dernier espoir de la justice de localiser enfin le cadavre d’Estelle Mouzin. Michel Fourniret, lui, a confessé le meurtre de la fillette après des années passées à entretenir le mystère. Mais, navigant entre déclarations alambiquées et problèmes de mémoire, il a – pour l’instant – emporté avec lui le secret du lieu où il l’a enterrée.