Les deux-tiers des femmes concernées par ces infractions sont âgées de moins de 30 ans, selon une étude du ministère de l’Intérieur. 2300 outrages sexistes ont été relevés en 2021.
Le nombre d’outrages sexistes contre les forces de l’ordre a enregistré une hausse en 2021, avec 2300 infractions relevées contre 1400 en 2020, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié ce jeudi.
Pour les infractions ayant visé la police nationale, “les victimes sont majoritairement des femmes”, indique le ministère.
Près des deux tiers d’entre elles ont moins de 30 ans. Les hommes sont, en revanche, majoritaires parmi les victimes visées en raison de leur orientation sexuelle.
“Les auteurs sont quasi exclusivement des hommes, majeurs pour la plupart”, selon le communiqué. Les régions où sont le plus enregistrées ces infractions sont l’Île-de-France et Centre-Val-de-Loire.
L’infraction spécifique d’outrage sexiste est encadrée par la loi promulguée le 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Elle consiste à “imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante”.
L’outrage sexiste est puni d’une contravention de 4e classe, ou de 5e classe lorsqu’il est commis avec des circonstances aggravantes.