INFO BFMTV – Selon les premières constatations, les cinq personnes tuées à Douvres dans l’Ain présentent principalement des blessures à l’arme blanche, mais certaines ont aussi été blessées par balles.
Le scénario de la tuerie qui a eu lieu à Douvres commence à se préciser. Alors que les gendarmes de la police technique et scientifique et les médecins légistes sont mobilisés depuis mercredi et la macabre découverte dans un pavillon de cette petite commune de l’Ain, les premières constatations sur les corps révèlent que les cinq victimes ont principalement été blessées par arme blanche, a appris BFMTV de source proche de l’enquête.
Dans la nuit de mardi à mercredi, la gendarmerie est informée que plusieurs personnes ont été tuées par un homme âgé d’une vingtaine d’années. C’est ce dernier, également membre de la famille, qui a prévenu les autorités. Les gendarmes se rendent sur place. Pendant plusieurs heures, ils tentent d’entrer en contact avec le jeune homme retranché dans le pavillon familial.
L’assaut du GIGN est donné en fin de matinée mercredi. Le forcené, âgé de 22 ans, menace alors les gendarmes avec une arme blanche, un sabre, et un fusil à canon long. Malgré les sommations d’usage, le jeune homme pointe toujours ses armes en direction des militaires. Les hommes du GIGN font usage de leurs armes à quatre reprises. L’individu, blessé, décède quelques minutes plus tard.
Cinq corps ont été retrouvés dans le pavillon. Il s’agit de celui du père du forcené âgé de 51 ans, de celui de sa belle-mère, de sa soeur de 17 ans, et de la fille de sa belle-mère issue d’une première union âgée de 14 ans. Le fils que le couple a eu il y a cinq ans a également été tué. Des plaies par balles ont également été observées sur certains des victimes.
Pour l’heure, les autopsies n’ont pas encore été réalisées. Elles devront déterminer les causes exactes de la mort des cinq membres de cette famille.