Le jeune rappeur est accusé d’avoir donné un coup de poing à un policier municipal intervenu pour disperser une rixe à la sortie d’un concert, le 18 juillet à La Grande-Motte.
Le rappeur PLK est accusé d’avoir porté un coup de poing à un policier municipal après un concert à La Grande-Motte (Hérault) et sera pour cela jugé le 27 octobre, a indiqué mardi le parquet.
“Il est reproché à l’intéressé (Mathieu Pruski de son vrai nom, NDLR), à la sortie d’un concert qui s’est déroulé le 18 juillet à La Grande-Motte, d’avoir participé à une altercation ayant motivé l’intervention de la police municipale”, a indiqué dans un message adressé à l’AFP le procureur de la République à Montpellier Fabrice Bélargent.
“Alors que les policiers tentaient de séparer les protagonistes, le mis en cause a frappé un policier municipal d’un coup de poing au visage”, a ajouté le magistrat, en précisant que l’ITT (incapacité totale de travail) du policier était d'”une journée”.
Le rappeur de 25 ans, originaire de la région parisienne, auteur de deux albums à succès (Polak en 2018 et Enna en 2020) et dont les vidéos cumulent des millions de vues, a été présenté mardi au parquet.
Il est “poursuivi pour violences volontaires n’ayant pas entraîné une ITT supérieure à huit jours sur dépositaire de l’autorité publique en récidive légale”, a précisé M. Bélargent.
“Il sera jugé pour ces faits le 27 octobre 2022 et a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de l’audience”, a-t-il ajouté.