Un homme d’une trentaine d’années a été mis en examen en mai dernier pour des agressions sexuelles et des viols à Eu, en Seine-Maritime. Il a fait une demande de remise en liberté, rejetée par la cour d’appel de Rouen.
Un homme d’une trentaine d’années a demandé la semaine dernière sa remise en liberté devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rouen. Mis en examen en mai dernier pour des viols et agressions sexuelles, il a été maintenu en détention, relatent nos confrères de Paris-Normandie.
L’affaire a débuté le 5 mai dernier, selon le quotidien régional. Ce jour-là, un jeune homme dénonce les faits dont serait victime sa petite amie. En échange d’un Iphone, un homme exigerait d’elle, via le réseau social Snapchat, des faveurs sexuelles.
Une enquête est alors ouverte. Au fil des investigations, les gendarmes recueillent plusieurs plaintes. L’homme est soupçonné d’avoir violé la fille de sa compagne, âgée de 7 ans. D’autres faits sont dénoncés, notamment par plusieurs voisines. Elles assurant que ce dernier les a agressées sexuellement ou les harcelait. Elles parlent d’un homme qui s’exhibait dans la rue. Une autre jeune femme, vulnérable, dénonce un viol.
Au total, l’homme a été mis en examen pour huit faits commis à Eu et à Criel-sur-Mer, en Seine-Maritime. Le 18 mai, il a été mis en examen pour viol sur mineur, viol sur personne vulnérable, agression sexuelle, harcèlement sexuel et outrage sexiste. Il a été placé en détention provisoire à l’issue de cette mise en examen. Une information judiciaire a été ouverte et le parquet de Dieppe s’est dessaisi de l’affaire au profit de celui de Rouen.
Le mis en cause nie catégoriquement les faits, à l’exception d’une fellation qui, dit-il, était consentie. L’homme a été maintenu en prison à l’issue de l’audience devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rouen.