Les gendarmes recherchent toujours activement l’assassin de deux professeurs à Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées lundi dernier. Dans ce but, les enquêteurs ont diffusé un appel à témoins vendredi après-midi, identifiant le suspect principal. Il s’agit du mari de l’une des victimes.
Lundi dernier, sur les coups de 18h, deux professeurs d’un collège de Tarbes étaient assassinés par balles dans la commune voisine de Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées. Les gendarmes ont aussitôt enclenché les recherches pour retrouver l’assassin de ces deux enseignants qui “s’étaient rapprochés sentimentalement ces dernières semaines” d’après les mots du procureur de la République de Tarbes, lors d’une conférence de presse mercredi. Et c’est dans ce but que la gendarmerie a publié un appel à témoins vendredi.
La publication livre le signalement de celui qui fait figure de principal suspect aux yeux des enquêteurs: Cédric Taleyne, un homme de 35 ans, par ailleurs réserviste de l’armée, mari de la professeure de français avec laquelle il était en instances de divorce.
L’individu est décrit comme “athlétique” et mesurant 1m75. Sur la photo accompagnant l’appel, on peut le voir chauve et les yeux cerclés de lunettes. La légende diffusée par les gendarmes poursuit en indiquant qu’au moment des faits, il portait un jean ainsi qu’un blouson de cuir. Le texte appelle tout détenteur d’une information éventuelle quant au suspect à contacter la section de recherches de Toulouse au 05-62-34-81-93.
Tandis que l’assassin a quitté les lieux à moto une fois son forfait accompli, la moto de Cédric Taleyne a été découverte de l’autre côté de la frontière espagnole, près de Jaca. L’homme, lui, demeure introuvable. Jérôme Gibanel, qui se qualifie d'”ancien ami” du suspect a dit son pessimisme sur notre antenne:
“S’il n’est pas passé à l’acte, s’il est toujours en vie, évidemment il faut qu’il se rende ! Est-ce que ça fera du bien aux familles des victimes ? Je ne sais pas. Et j’ai quand même beaucoup de doute sur le fait qu’on le retrouve vivant un jour.”
C’est le parquet de Pau qui s’est emparé des faits, et a ouvert jeudi une information judiciaire.