Un ancien ami de Cédric Tauleygne, suspecté d’avoir tué deux professeurs à Pouyastruc lundi, évoque sur BFMTV le “choc” qu’il a ressenti après avoir pris connaissance du drame.
Voir les photos défiler sur les réseaux sociaux a été un “choc”. Jérôme Gibanel, ancien ami de Cédric Tauleygne, recherché pour le meurtre de deux professeurs à Pouyastruc lundi, témoigne ce vendredi sur BFMTV de l’émotion ressentie après avoir pris connaissance de l’appel à témoins diffusé par la gendarmerie ce vendredi.
“Pour l’avoir connu pendant pas mal d’années par rapport à notre pratique du vélo, on ne s’y attendait absolument pas. On était devenu très amis”, confie-t-il sur notre antenne.
Alors que son ex-ami est toujours activement recherché par la police, en France et en Espagne, Jérôme Gibanel le décrit comme “quelqu’un de réservé, timide”. “Il était extrêmement gentil et poli. C’était un très bon ami, il n’y a jamais eu d’histoires avec personne, pas la moindre violence. C’était quelqu’un de bien”, poursuit-il.
Jérôme Gibanel dit avoir moins connu Aurélie Pardon, l’une des victimes du double meurtre, et avec qui le suspect était en instance de divorce. Mais à l’époque où ils se fréquentaient, jusqu’en 2019, rien ne laissait penser à des animosités entre les époux, estime-t-il: “Il n’y a jamais eu la moindre anicroche avec elle, tout se passait très bien.”
Les enquêteurs étudient la piste d’une rivalité amoureuse, alors que les deux victimes, qui enseignaient dans un collège de Tarbes, s’étaient rapprochées sentimentalement dans le cadre d’un voyage scolaire, quelques semaines avant d’être abattues. Selon Jérôme Gibanel, le passage à l’acte de son ancien ami ne peut donc s’expliquer que par un “coup de folie”.
“On a beaucoup entendu que c’était un psychopathe ou un pervers narcissique. Ce sont les derniers mots que j’emploierais à son sujet”, affirme-t-il. “Ce n’était pas l’assassin en puissance que l’on présente aujourd’hui.”
Alors que le contact, établi un temps avec les gendarmes, a finalement été rompu avec Cédric Tauleygne, Jérôme Gibanel profite de son passage sur notre antenne pour l’appeler à se rendre, mais émet des doutes sur le fait qu’il soit encore en vie.
“Que lui dire? S’il n’est pas passé à l’acte, s’il est toujours en vie, qu’il se rende. J’ai quand même beaucoup de doutes sur le fait qu’on le retrouve un jour en vie.”