Deux enseignants d’un même collège ont été tués par balles lundi dans un village près de Tarbes. Le tireur est recherché et la piste d’une rivalité amoureuse est privilégiée.
Deux enseignants du collège Desaix de Tarbes ont été abattus lundi dans le petit village de Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées.
Il s’agit d’une professeure de français de 32 ans et d’un professeur d’EPS de 55 ans.
Le suspect de ce double homicide, toujours recherché par les gendarmes, serait un ancien compagnon de la trentenaire.
Ils étaient tous les deux enseignants dans le même collège de Tarbes. Une femme de 32 ans et un homme 55 ans ont été tués par balles, lundi, dans le petit village Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées.
Le corps de la première victime a d’abord été retrouvé en fin d’après-midi, gisant dans une rue du bourg, situé à une dizaine de kilomètres de Tarbes, par des voisins qui ont alerté les gendarmes. Arrivés sur place, ces derniers ont découvert un homme, décédé dans sa maison, quelques mètres plus loin.
La piste d’une rivalité amoureuse
L’auteur présumé « est en fuite, il n’a pas pu être interpellé pour l’instant », a précisé à l’AFP le procureur de Tarbes, Pierre Aurignac. De source proche de l’enquête, il s’agirait d’un ex-compagnon de l’enseignante. L’homme âgé d’une trentaine d’années serait venu à moto à Pouyastruc pour abattre les deux enseignants.
L’homme était professeur d’éducation physique et sportive. La trentenaire enseignait le français. Leur établissement, le collège Desaix de Tarbes, a mis en place une cellule de soutien psychologique ce mardi pour accueillir les enseignants, élèves et parents d’élèves sous le choc. Au moment du double homicide lundi, la communauté scolaire participait à son bal de fin d’année. Le recteur de l’académie de Toulouse Mostafa Fourar a fait part de « sa vive émotion » et de son « immense tristesse » à la suite de ce drame. Il s’est rendu ce mardi matin dans l’établissement avec Rodrigue Furcy, le préfet des Hautes-Pyrénées.
L’enquête a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Tarbes et à ceux de la section de recherches de Toulouse. Une soixantaine de militaires sont déployés sur le terrain pour « localiser le plus rapidement possible » le suspect.